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Emploi et formation professionnelle : Fin du calvaire des arabisants au Mali ?
Publié le mardi 1 septembre 2015  |  L’Agora
Atelier
© aBamako.com par Momo
Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe
Le CICB a abrité le Jeudi 27 Août 2015, l`Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe.




Ceux qui ne croyaient pas, un seul instant que les études en arabe peuvent nous amener loin, vont bientôt réviser leurs copies. Les jeunes diplômés en arabe seront insérés dans la vie. Le coup d’espoir est déjà donné. C’est dans ce cadre que le ministre de l’emploi, de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Mahamane Baby a présidé le 27 août dernier au CICB, l’atelier de validation du document relatif à la formation professionnelle et à l’emploi des diplômés ou formés en langue Arabe. Toute chose qui apparait comme une aubaine pour tous les jeunes Arabophones qui se sentaient marginalisés sur le marché de l’emploi.

Du 27 au 29 août derniers, le Centre International de Conférence de Bamako (cicb), a abrité l’atelier de validation du document relatif à la formation professionnelle et à l’emploi des arabophones. L’événement, en effet, intervient après plusieurs mois de préparation du document entre le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle en collaboration avec le Ministère des Cultes et des Affaires Religieuses.

Pour donner un éclat particulier à la cérémonie qui donnera plus de confiance aux arabisants, on notait la présence de plusieurs personnalités politiques et de plusieurs grosses pointures de la religion musulmane en l’occurrence le ministre des cultes et des affaires religieuses, Tierno As Diallo, Imam Mahmoud Dicko, président du HCIM, Cherif Ousmane M. Haidara, président du GLSM, Imam Koké Kallé, Grand imam de Bamako et Mohamed Macki Ba, président de l’UJMMA.

Au cours dudit atelier, les 200 participants venus des régions et du district de Bamako ont passé au peigne fin la problématique de l’employabilité des diplômés en langues Arabes. Une défaillance à laquelle les autorités maliennes entendent résoudre sur l’instruction du président de la République pour honorer ses promesses de la campagne présidentielle en faveur de ce groupe cible.

Donc cela ne peut être qu’une bonne initiative pour les nombreux élèves et diplômés des écoles Medersa.

Selon Macki BA, c’est la première fois qu’une telle initiative ait été prise en faveur des sortants des Medersa. « Pendant plus de 50 ans, Chaque année les Médersa sont construites, mais ses diplômés n’ont pas de débouchés. Ils n’ont aucun espoir. C’est la raison pour laquelle certains d’entre eux s’adonnent à des activités peu recommandées dont les conséquences sont néfastes pour la paix et la stabilité de notre pays comme la migration, le djihad et autres », dira-t-il en déplorant que près de 80% des victimes sur le méditerranée sont des jeunes arabophones.

Pour sa part, ce document pour la première fois permet de donner l’espoir aux nombreux diplômés en Arabe.

Le président du Haut Conseil Islamique, l’Imam Mahmoud Dicko et Cherif Ousmane M. Haidara, tous responsables religieux ont embouché la même trompette pour insister sur le suivi du dossier car à leurs yeux, seul le résultat est le plus important. C’est pourquoi, le Chef spirituel Haidara a proposé la nécessité de la mise en place d’une commission de suivi.

Tous deux ont rendu un vibrant hommage à Macki Ba pour sa combativité dans l’aboutissement de ce long processus. Selon Mahmoud Dicko, cette question d’employabilité de ces jeunes est un problème spécifique qui mérite une attention particulière. « Les diplômes en Arabe n’ont pas d’équivalence au Mali. Après les études, ils n’ont autre alternative que devenir prêcheur ou Imam », a-t-il laissé entendre.

Le ministre Mahamane Baby intervenant au nom du premier ministre SEM Modibo Keita, a rassuré le public de la bonne volonté du gouvernement pour la mise en ouvre du programme qui contribue à l’insertion des diplômés en Arabe.

Mountaga Diakité
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