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© AFP par FAROUK BATICHE
La rébellion touareg du Mali a paraphé l`accord de paix d`Alger Alger, le 14 Mai 2015, la rébellion a paraphé à Alger l`accord pour la paix au Mali du 1er mars. |
Le président Abdelaziz Bouteflika a appelé, hier, les parties maliennes concernées par l’accord de paix et de réconciliation à l’appliquer de manière «fidèle et intégrale», en vue d’un retour durable à la paix dans le pays.
Abdelaziz Bouteflika a rappelé «la nécessité et l’urgence pour les parties maliennes de s’impliquer dans la mise en œuvre fidèle et intégrale des dispositions de cet accord en vue d’assurer un retour durable à la paix», selon un communiqué publié à la fin de la visite à Alger du président malien Ibrahim Boubakar Keïta. «A l’occasion de cette visite, le président Bouteflika a réitéré ses félicitations au président malien suite à la signature, à Bamako, de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali par le gouvernement malien et les mouvements du Nord», a indiqué le communiqué cité par l’APS.
L’Algérie a joué un rôle important dans les longues négociations qui ont abouti à cet accord de paix, signé par le gouvernement et ses alliés en mai à Alger, et la rébellion à dominante touareg en juin à Bamako. Cet accord, visant à instaurer une paix durable dans le nord du Mali, a toutefois été mis à mal par la reprise des hostilités.
A la mi-août, des affrontements meurtriers ont opposé dans cette région des groupes armés pro-gouvernementaux à la Coordination des mouvements de l’Azawad, la rébellion à dominante touareg. M. Bouteflika a réitéré à son homologue malien «la disponibilité de l’Algérie à accompagner le Mali frère à consolider la sécurité et la stabilité (...) du Mali, à travers le parachèvement d’une réconciliation nationale», a ajouté le texte.
De son côté, le président malien a exprimé «ses remerciements au président Bouteflika pour la réussite de la médiation internationale sous la conduite de l’Algérie».
Par ailleurs, le communiqué qui a sanctionné la visite du président malien à Alger a indiqué que «les deux chefs d’Etat ont confirmé la convergence totale des positions et des analyses politiques des deux pays sur les principales questions d’intérêt commun, et réitéré leur engagement commun d’œuvrer au renforcement des relations de coopération dans tous les domaines, en vue de l’édification d’un partenariat stratégique».
Les deux parties ont appelé les factions en conflit en Libye à «l’impératif respect du cessez-le-feu sur l’ensemble du territoire libyen et encouragé les parties libyennes, à l’exclusion des groupes terroristes reconnus en tant que tels par les Nations unies, à s’engager loyalement et de bonne foi dans le dialogue initié par le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Bernardino Leon, en vue de parvenir à une solution politique qui préserve l’unité, l’intégrité du territoire, la stabilité du pays et la cohésion de son peuple».
Au moment où Ibrahim Boubacar Keïta quittait l’Algérie, deux soldats maliens se faisaient tuer dans le nord du pays. «Nous avons perdu pour le moment deux hommes mardi vers 3h à notre check-point nord de Tombouctou», a affirmé un responsable au ministère de la Défense, faisant état également de «quelques blessés».
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