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Visite du président de la république à Alger et Niamey : IBK prend son bâton de pèlerin pour appuyer l’accord de paix au Mali
Publié le vendredi 4 septembre 2015  |  Le Débat
Arrivée
© aBamako.com par A.S
Arrivée des hôtes du Président Ibrahim Boubacar Keita à sa fête d`investiture
Bamako, le 18 septembre 2013. Les délégations présidentielles du Niger, Tchad, Tunisie,Maroc, RDC ont foulé le sol de Bamako, dans le cadre des festivités marquant l`investiture du Président IBK.




Après son séjour à Alger, sur invitation de son homologue Abdelaziz Bouteflika, afin de discuter du processus de paix et de la coopération bilatérale, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita s’est rendu à Niamey, le mardi 1er septembre 2015, pour une visite d’amitié. À Alger comme à Niamey, le président IBK a fait le point de l’application de l’Accord de paix d’Alger. Cet Accord qui devrait, rappelle-t-on, mettre fin aux agissements des djihadistes et autres groupes armés, connaît en ce moment des difficultés sur le terrain.
À Alger, 1ère étape de sa visite, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita a eu une séance de travail avec le Premier ministre algérien. Cette séance de travail de plus 2 heures avec le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, en présence de plusieurs membres du gouvernement algérien notamment le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ses homologues en charge de la Défense nationale, chef d’état-major de l’armée nationale populaire d’Algérie, général de corps d’armée, Ahmed Gaid Salah, de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, ainsi que la ministre en charge de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme, Mme Mounia Meslem, a permis de redynamiser les axes de notre coopération bilatérale et de définir de nouveaux cadres.

La rencontre a également enregistré la présence des officiels maliens notamment le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, le ministre de la Défense et de Anciens combattants, Tiéman Hubert Coulibaly, le ministre de la Réconciliation nationale, Sidi Mohamed Ould Zahabi, le ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, Hamadou Konaté, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga. En plus des membres du gouvernement, le président de la commission Défense et sécurité de l’Assemblée nationale, l’honorable Karim Kéita, et l’honorable Yaya Sangaré, membre de la commission Défense et l’ambassadeur du Mali en Algérie ont également pris part à la rencontre.

Arrivé dans la capitale nigérienne mardi après-midi, le président IBK a eu un entretien en tête-à-tête avec son homologue Issoufou Mahamadou, avec lequel il a coprésidé, mercredi, une séance de travail élargie aux délégations malienne et nigérienne. À Niamey, il a été question entre les deux chefs d’Etat de la sécurité de l’espace sahélo-saharien avec en ligne de mire la lutte contre le terrorisme qui frappe les deux pays avec des attentats meurtriers.

Par ailleurs, il a été aussi question d’insuffler un nouvel élan aux liens forts de fraternité qui existent entre les deux pays qui ont en partage l’histoire et la géographie. Ainsi, outre le renforcement des liens traditionnels de fraternité entre les deux peuples, les questions du retour de la sécurité et les conditions du retour d’une paix durable au Mali étaient au cœur des discussions entre les chefs d’Etat malien et nigérien.

En effet, la situation sécuritaire sur le terrain avec les affrontements meurtriers entre les combattants du Gatia et ceux de la Cma en août dernier autour de Kidal et la situation qui prévaut actuellement à Anéfis, suscitent des craintes sur de nouveaux affrontements entre les différentes protagonistes. Ainsi, fort de ce constat et la volonté de remettre le processus de paix sur les rails, le président IBK a jugé nécessaire de prendre son bâton de pèlerin en entreprenant des visites en Algérie et au Niger.

Le choix de ces deux pays s’explique par le fait que le pays d’Abdelaziz Bouteflika a abrité toutes les phases des pourparlers inter-maliens et le fait que le Niger s’est fortement impliqué dans le processus de paix dans notre pays. Mieux, on se souvient qu’à la veille de la reprise des hostilités entre la Cma et la Plateforme, le Premier ministre du Niger, Brigi Rafini, a voulu initier une rencontre destinée à désamorcer les tensions entre Imghad et Ifoghas d’une part ainsi que les deux branches arabes de la rébellion au Mali, d’autre part.

Rassemblés par Fombus
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