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Nord du Mali: ébauche de retrait des groupes armés pro-gouvernementaux d’une localité prise aux rebelles
Publié le mardi 8 septembre 2015  |  AFP
Exercie
© Autre presse par DR
Exercie final pour le 3e bataillon Sigui
Koulikoro, du 2 au 4 décembre a eu lieu l’exercice final pour le bataillon « Sigui » des Forces armées maliennes. Cet exercice était la dernière étape avant la fin de leurs 10 semaines de formation dispensée par la mission de l’Union européenne pour le Mali (EUTM le Mali)




Les groupes armés pro-gouvernementaux qui ont
repris en août aux rebelles la localité d’Anéfis, dans le nord du Mali, ont
commencé dimanche à retirer timidement leurs troupes, répondant ainsi à une
demande insistante de Bamako et de la communauté internationale, a appris
l’AFP de sources concordantes.
"Oui, il y a depuis ce dimanche un début de retrait des troupes armées du
Gatia (Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés, NDLR) de la localité
d’Anéfis. Mais ce retrait est timide", a affirmé à l’AFP une source
sécuritaire étrangère dans le nord du Mali.
De son côté, le Gatia a déclaré à l’AFP que "le début de retrait est
effectif".
Dans un communiqué samedi, le Gatia avait annoncé sa décision de retirer
ses troupes d’Anéfis "à la demande du président de la République du Mali"
Ibrahim Boubacar Keïta, et "à cause des exigences exprimées par la médiation
internationale".
Avant d’annoncer leur départ de cette localité stratégique, les groupes
armés de la plateforme avaient demandé dans un premier temps que la Mission de
l’Onu au Mali, la Minusma, assure "la sécurité des populations d’Anéfis".
Le Gatia a pris Anéfis, à une centaine de kilomètres au sud de Kidal,
bastion de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion à
dominante touareg) le 17 août, à l’issue de trois jours d’escarmouches ensuite
transformées en combats meurtriers dans des localités proches de Kidal.
Ces combats s’étaient déroulés en violation de l’accord de paix pour le
Mali conclu au printemps, signé par le gouvernement malien et ses alliés, puis
par les rebelles.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes
jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion,
d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Ils y ont été dispersés et en ont été en grande partie chassés à la suite
du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention
militaire internationale qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes
et étrangères, malgré la signature de l’accord de paix.
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