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PARENA : « Pour IBK, équiper l’armée, c’est acheter des uniformes, des chaussures et des chaussettes surfacturées »
Publié le lundi 7 septembre 2015  |  Le Républicain
Conférence
© aBamako.com par A.S
Conférence débat sur les engrais hors normes
Bamako, le 04 juillet 2015 le parti PARENA a organisé une conférence débat sur les engrais hors normes au CICB.




Suite à l'interview radiotélévisée du président de la République à l'occasion du 2ème anniversaire de son investiture, le 4 septembre 2015, le parti pour la Renaissance nationale (Parena) nous a fait parvenir sa réaction, « regrettant que l'interview radiotélévisée du président de la République à l'occasion du 2ème anniversaire de son investiture ait été un exercice d'autosatisfaction en déphasage total avec les dures réalités que vivent les Maliens ». Pour le parti du bélier blanc, ni la corruption et les pillages des deniers publics qui ont atteint des sommets jamais égalés au Mali, ni la vie chère, ni l'ébullition sociale contre les injustices et la misère du peuple, ni l'insécurité galopante qui menace l'existence de notre Nation n'ont retenu l'attention du chef de l'État. « Pour le président de la République, équiper l'armée c'est acheter pour les militaires (à des prix faramineux) des uniformes, des chaussettes et des chaussures! », commente le parti. Lisez la réaction du Parena :
La communication d'IBK reste inchangée: elle demeure ponctuée d'invectives et d'insinuations comme réponses aux questions pertinentes posées.
Aucune des préoccupations brûlantes de l'...heure n'a été évoquée et traitée avec la rigueur et la compassion que mérite un peuple en détresse.
Ni la corruption et les pillages des deniers publics qui ont atteint des sommets jamais égalés au Mali, ni la vie chère, ni l'ébullition sociale contre les injustices et la misère du peuple, ni l'insécurité galopante qui menace l'existence de notre Nation n'ont retenu l'attention du chef de l'État.
Les scandales en tous genres qui se sont multipliés depuis deux ans? Des épiphénomènes!
Le Boeing 737 acquis dans des conditions qui frisent l'indécence? Les sociétés-écran créées par le gouvernement et ses associés à Hong-Kong, aux Îles Vierges britanniques, à Anguilla, à Aruba? Selon, le président, tout cela n'existe que dans l'imagination fertile " du microcosme" notamment de l'opposition.
Pour le président de la République, équiper l'armée c'est acheter pour les militaires ( à des prix faramineux ) des uniformes, des chaussettes et des chaussures!
Est-ce avec des "uniformes impeccables" que nos soldats vont défendre l'intégrité du territoire et vaincre le terrorisme?
Notre président ne conçoit-il l'armée que pour les défilés? Qu'en est-il de l'essentiel, c'est à dire l'équipement des forces? Qu'a t-il fait pour cela depuis deux ans?
Sur la principale question du pays, à savoir le Nord, la détérioration de la situation est alarmante: l'instabilité gagne toutes les régions du pays: la route Diabali-Nampala, Rharouss, le Byblos à Sévaré, Baguinéda, Sogoninko, le check-point à Tombouctou, la pinasse Ké-Macina-Diafarabé, pour ne citer que quelques unes des dernières attaques contre nos forces.
Rappelons qu'en juillet 2013, soit moins d'un mois après la signature de l'Accord de Ouagadougou, le candidat IBK a pu se rendre à Kidal dans le cadre de la campagne présidentielle. Quand le président entrait en fonction, il y avait un gouverneur et des préfets à Kidal ....
Les ravages causés par la mauvaise gestion de la question du Nord, dont la calamiteuse visite du Premier ministre à Kidal en mai 2014 sautent à l'œil nu.
Deux ans après votre investiture et deux mois après la signature de l'Accord d'Alger, Monsieur le Président, quelle est la situation qui prévaut dans la région malienne de Kidal?
Bamako, le 5 août 2015.
Le Comité Directeur
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Développement : IBK ne raisonne pas avec le panier de la ménagère
Comme le président Gbagbo répondant aux questions de la presse internationale, à quelques encablures de la fin de son régime, le président IBK le 4 septembre n’a pas hésité d’afficher son autosatisfaction, notamment sur le plan économique. Le président indique que « le pays bouge et avance avec un PIB de 7% … ». Il est donc complètement en déphasage avec la majorité des Maliens, qui tirent le diable par la queue.
Pour autant l’excellent journaliste Diombélé avait essayé de le mettre sur une piste, en insinuant que le panier de la ménagère désespérait. Le panier des ménages est peut-être trop petit pour le président IBK. Il voit plus grand. Par exemple, son projet de développer et de moderniser l’agriculture malienne : « plus de 15% du budget d’Etat ont été affectés dans ce domaine », fait-il fait savoir.
Rien qu’à se rappeler le scandale de l’engrais frelaté, avec un vaste réseau de corruption et de prise en otage des paysans, combien de ces 15 % du budget va effectivement à l’agriculture pour développer notre pays ? Bientôt pourrait se poser la question de filet social pour désamorcer des explosions de poudrières sociales. A bon entendeur… !
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L’Armée vue par IBK : C’est les uniformes, les défilés…
« Vous savez, j’avais dit que ceux qu’on avait vu dans les rues de Gao au moment de l’intervention de serval, des troupes déguenillés, des soldats sans chaussures et sans casques évidemment, bref la misère.

Ce n’est pas de l’émotionnel pour l’émotionnel. Je pense que la chose avait ému tout malien digne de ce nom et moi j’ai pris l’engament que si je bénéficiais de la confiance de nos concitoyens, plus jamais le soldat malien ne manquera du minimum nécessaire sur le champ de bataille, et ce pari est élu», a déclaré le président IBK, répondant à la question de savoir ce qui a été concrètement fait, depuis qu’il est au pouvoir, pour relever l’outil de défense nationale, lui qui avait promis aux électeurs, une Armée redoutable avec un loi d’orientation et de programmation militaire en investissant des milliards.
Le président IBK ajoute : « quand il y avait un défilé militaire, quand il y avait des honneurs à rendre dans tel ou tel corps de l’Armée, les hommes venaient dépenaillés, les uniformes étaient déchirés et de couleurs différentes. Tout cela n’est pas la fierté de soldat. Je pense qu’aujourd’hui, on peut, en toute honnêteté et objectivité dire qu’avec les trois tenues dont dispose chaque soldat malien, il se sent de nouveau soldat et fier de l’être. Je crois que c’est cela qui compte».

IBK évoque la formation des bataillons de l’Armée, à l’actif de la mission européenne (EUTM), indiquant que l’Armée reçoit des équipements lui permettant d’effectuer des missions résiduelles. Cependant, à l’opposée de ce satisfécit présidentiel, les Maliens confrontés à l’insécurité galopante se trouvent totalement ébahis en regardant le président à la télé, celui qui a été élu à un score à l’allure de plébiscite. Ils auraient préféré entendre peut-être le Président parler de blindés, d’hélicoptères, d’avions de chasse ou de bombardiers.

En réaction à l’interview du président IBK, un parti de l’opposition a trouver une formule, soulignant dans une déclaration que « Pour le président de la République, équiper l'armée c'est acheter pour les militaires (à des prix faramineux) des uniformes, des chaussettes et des chaussures! Est-ce avec des "uniformes impeccables" que nos soldats vont défendre l'intégrité du territoire et vaincre le terrorisme? Le Parena s’interroge : Notre président ne conçoit-il l'armée que pour les défilés? Qu'en est-il de l'essentiel, c'est à dire l'équipement des forces? Qu’à t-il fait pour cela depuis deux ans?
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Le Républicain N° 4380 du 7/5/2012

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