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Incivisme à l’aeroport de Bamako-Senou Le fonds de commerce des agents de sécurité
Publié le lundi 7 septembre 2015  |  Le Prétoire
Aeroport
© AFP
Aeroport International de Bamako Senou




Chassez le naturel il revient toujours au galop. Cette citation sied bien à certains agents de sécurité au niveau de l’aéroport de Sénou. Et si rien n’est fait de sitôt pour parer à cette pratique, ce sera un de ces jours, la désolation totale dans notre pays.
La raison de ce coup de gueule est toute simple. En effet, le vendredi 5 septembre dernier à l’Aéroport international de Bamako Sénou, une scène des plus surréalistes a attiré notre attention. Depuis un bon moment, les responsables de cet aéroport, la première de notre pays, pour faire face à la montée des attentas jihadistes et terroristes ont opté pour de nouvelles consignes au sein d’un des fleurons de l’économie malienne. Mais comme certains citoyens de ce pays ont du mal à se débarrasser de la malédiction appelée pour la circonstance l’incivisme, ils feront payer un de ses jours le prix fort à ce pays qu’ils prétendent tant aimer.
Ce jour-là, un jeune homme venu accompagner sa copine qui se rendait en l’Europe n’a pas eu droit à l’accès à la salle d’embarquement, car les mesures sont maintenant très strictes au niveau de l’aéroport. Il sollicita alors le service d’un agent de sécurité qui le fit entrer dans la salle sans difficulté avec un badge de service en plus. Motif évoqué par ce gardien à ses collègues, ce serait le fils d’un fonctionnaire expatrié de l’Ascena, qui autorise son fils à dire un au revoir à sa tante en partance pour l’Europe. Chose bizarre dans cette histoire, c’est que ce gardien n’est pas à son premier essai, car il aurait fait savoir à ce jeune homme qui risquait sa vie pour une peine de prison, qu’il maitrisait la situation au niveau de l’aéroport et qu’il a plusieurs badges pour arriver à ses fins. Tout ceci moyennant la somme de 10.000 Fcfa, pour service rendu. Il y a donc péril en la demeure et nous interpellons le ministre des transports pour cette scène que nous avons vécu en direct.
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