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Maouloud Ben Katra au sujet des 2 ans d’IBK : «En deux ans, on ne peut pas dire que nos revendications ont abouti à 100% »
Publié le lundi 7 septembre 2015  |  Le Prétoire
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© aBamako.com par Momo
Un meeting de soutien à la population de Gao
Bamako le 30 10 2015, plusieurs associations de la société civile et représentants de partis politiques étaient réunis à la bourse de travail pour soutenir la population de Gao.




Dans un entretien qu’il nous a accordé le mercredi 02 septembre 2015, le Secrétaire général du Syndicat national de l’éducation et de la culture (Snec), Maouloud Ben Katra a relativisé les acquis des revendications de son syndicat.

Dans son explication, Maouloud Ben Katra soulignera que la crise sécuritaire, sociale, politique et économique que le Président IBK a trouvée sur place a joué contre l’aboutissement de leurs revendications. Toutefois, reconnaîtra-t-il, il y a eu quelques avancées : «En deux années on ne peut pas dire que nos revendications ont abouti à 100%. Il faudra peut être les relativiser». Avant de poursuivre qu’avec les différents ministres de l’éducation nationale, il y a eu des contacts dans le cadre du dialogue social autour de leur plateforme revendicative.

« Je précise que nous ne sommes pas seulement qu’un syndicat de l’éducation. Nous sommes aussi un syndicat de la culture, de la jeunesse, des sports, de l’artisanat et du tourisme. Donc nous avons comme partenaire cinq départements ministériels. A savoir celui du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de la culture, de l’artisanat et du tourisme, de la jeunesse et des sports», indiquera Ben Katra. A l’en croire, si certains ministères ont fait des pas pour résoudre leurs revendications, d’autres n’ont créé aucun cadre de discussions. A titre d’exemple, il dira que quand Ousmane Sy était à la tête du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, il a trouvé que tous ses camarades avaient des problèmes de hiérarchisation, de rappels d’avancements, d’avancements, et d’intégration dans la fonction publique des collectivités. Aussitôt arrivé, explique Ben Katra, «il a mis en place des mécanismes à travers différentes commissions pour que l’ensemble des partenaires plus les départements concernés puissent se retrouver afin de trouver une issue aux maux que je viens d’énumérer». Aujourd’hui, il y a de fortes avancées dans ce domaine, se réjouit-il.

En ce qui concerne les autres ministères, ils n’agissent pas dans le sens de résolutions des problèmes posés par le syndicat, regrette Katra. Cependant, il a salué les partenaires comme le Ministère de la fonction publique et celui de l’Economie et des finances, par rapport aux enseignements des écoles communautaires. « Il faudrait saluer l’Etat, car c’est un point positif pour le président de la République, parce qu’au moins il est arrivé à faire accepter le principe d’intégrer les enseignants des écoles communautaires à la fonction publique» se réjouit Ben Katra. Nonobstant ce point de satisfaction, s’indigne-t-il, de nombreuses revendications du Snec demeurent dans les tiroirs du gouvernement.

Il s’agit notamment de la transformation des écoles communautaires en écoles publiques et que le personnel soit maintenu et intégré directement dans la fonction publique. Parlant d’école communautaire, il s’agit, selon lui, non seulement d’école classique, mais aussi des arabisants et des Merdersa qui sont aussi concernés par ces cas là.

Malgré la volonté politique du Président IBK et les promesses dans son programme, dit Ben Kattra, le système éducatif est dans une vague creuse tant au niveau du supérieur que préscolaire. Sur ce, il préconise plus de formation continue des enseignants et des recrutements en qualité et en grand nombre. En plus, précise Ben Katra, pour une école performante, l’Etat doit être indépendant des partenaires dans le financement du secteur.

Car les partenaires lient souvent les conditions de leur soutien à des aspects qui ne vont pas forcément dans le bon sens de l’école performante que souhaite tout le monde.

Oumar KONATE
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