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Bagadadji Moussa Traoré : un humanitaire généreux envers les pauvres
Publié le mercredi 9 septembre 2015  |  Le Reporter
Moussa
© Autre presse par DR
Moussa Traore




En compagnie d’un responsable d’une agence immobilière, pour visiter dans les alentours de Koulouba et Kati des parcelles à usage d’habitation, nous avons été surpris de la générosité du grand marabout Moussa Traoré dit Bagadadji Moussa. Celui-ci redistribue au profit des pauvres et autres démunis des parcelles à lui données par ses bienfaiteurs. C’est ce que nous a révélé notre agent immobilier qui précise que l’enfant de Bagadadji mène lui-même sa propre enquête afin de bien choisir les bénéficiaires de ses dons.
D’après notre interlocuteur, la générosité de Moussa Traoré ne date pas d’aujourd’hui, car il s’est toujours soucié d’abord de son prochain. «Tout ce que vous voyez devant, de la première à la dernière, tout autour de nous, ce sont des parcelles que Moussa Traoré a données aux pauvre parce que pour lui, ceux qui n’ont pas de moyens doivent occuper des endroits faciles d’accès, notamment les abords de la route. Moi, je pensais qu’il vendait des parcelles. Mais, depuis quelques années, je me suis rendu compte qu’il les offrait aux pauvres».
Ainsi, est-il ressorti de nos investigations que nombre de familles à Koulouba et Kati bénéficient de la générosité de Moussa Traoré, en céréales et autres denrées de première nécessité. Sans compter les téléviseurs (écran géant) et les téléphones portables. À ce propos, un habitant de Kati nous confie : «Au début, on n’avait peur quand Moussa Traoré était venu vers nous. Parce que les marabouts et les hommes de Dieu partagent difficilement. Mais ça a été une grande surprise pour nous, pour beaucoup d’habitants de Koulouba, de cohabiter avec Moussa Traoré, sans problème. Il partage tout avec les autres. Et quand il y a une cérémonie sociale, il est le premier à arriver et le dernier à repartir, un homme très simple. On souhaite qu’il continue comme ça».
Par ailleurs, dans son voisinage à Bagadadji, l’on affirme que Moussa Traoré aura assisté ses parents jusqu’à leur dernier souffle. Ce qui est un signe de baraka dans nos sociétés. Encore que l’enfant de Bagadadji se soit refusé à abandonner sa famille parentale, contrairement à certains qui élisent domicile dans des villas de haut standing dès qu’ils amassent quelques pièces sonnantes et trébuchantes. «Tel n’est pas le cas pour Moussa Traoré. Il vit avec ses frères et sœurs ; sa sœur aînée est toujours avec lui dans la grande famille. Tout ce que je viens de dire est facile à vérifier», nous confie un de ses voisins.
Bagadadji Moussa n’est pas un inconnu dans le milieu religieux musulman. Il y a plusieurs décennies, il faisait le tour des quartiers lors des décès pour prêcher afin de sensibiliser ses coreligionnaires. Depuis les années 80, seul, de quartier en quartier, et de façon désintéressé ! Bagadadji Moussa Traoré fait partie des rares disciples qui assistaient aux prêches de Chérif Ousmane Madani Haïdara à Railda, quand celui-ci était dans le collimateur du régime. Son surnom lui vient de son quartier, Bagadadji, l’un des vieux quartiers de Bamako, qu’il aime tant.
Bagadadji Moussa Traoré est de ceux qui ont inauguré l’ère des prêches sur les ondes des radios privées de la place, répandant les enseignements du Saint Coran et divulguant le sens des rêves. À ce jour, Moussa Traoré est membre du Haut conseil islamique du Mali, et celui de la section de la commune II. Il dit avoir confiance en Dieu, Créateur de ce Monde, en ses parents qui ne sont plus de ce monde. En Mohamoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali, et en Chérif Ousmane Madani Haïdara avec lequel il partage beaucoup d’autres choses.
En tout cas, son implication dans l’humanitaire ne souffre d’aucun doute à Bagadadji, où il partage beaucoup avec les jeunes et est toujours présent quand il s’agit des questions de jeunesse. Tant que ces activités préservent les préceptes de l’Islam !

Siriman COULIBALY
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