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Elections communales, appels au report: Le Ministre Maïga recadre les maires
Publié le vendredi 11 septembre 2015  |  Le Prétoire
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de remise de motos au gouvernement du Mali
Bamako, le 15 avril 2015 au ministère de l`Administration Territoriale et de la Décentralisation. Le ministre Abdoulaye Idrissa MAIGA a réceptionné un lot de 565 motos offerts par le PNUD dans le cadre des opérations d`achèvement et de pérennisation du RAVEC.




Si plusieurs acteurs du processus électoral émettent des réserves par rapport à la date retenue pour les élections communales, régionales et du district de Bamako, ils ne devraient pas pour autant compter sur le ministre de l’Administration et de la Décentralisation pour un énième report de ces échéances.

En effet, le ministre Abdoulaye Idrissa Maïga vient de réaffirmer le jusqu’auboutisme gouvernemental par rapport au respect de la date du 25 octobre prochain pour la tenue desdites élections. Aux termes d’une rencontre qu’il a eue avec les autorités administratives et locales du Mali, le ministre Maïga a rejeté une recommandation en faveur du report des élections communales. Le cadre, dit-il, n’est pas non seulement approprié pour formuler une telle recommandation, mais il n’appartient pas aux élus locaux de définir les règles d’un jeu auquel ils sont compétiteurs.

Mieux, Abdoulaye Idrissa Maïga a estimé que l’absence d’accord de paix qui avait servi d’alibi aux précédents reports ne tient plus avec la signature du document issu du processus d’Alger. Partant, il a invité ses interlocuteurs à s’impliquer activement dans les préparatifs de ces échéances, avant de les renvoyer aux cas du Sénégal avec la Casamance, de l’Espagne où il a y les Pays basques et la France avec la question corse, où les élections ont été organisées dans des conditions similaires. Faut-il rappeler qu’une bonne frange de la classe politique, des groupes armés, notamment ceux de la Coordination des mouvements de l’Azawad (signataire de l’Accord de paix), et même des Maliens lambda sont réticents au respect de la date du 25 octobre pour la tenue des élections communales et régionales.
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