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Gestion gouvernementale catastrophique : CMD éclaboussé par ses pleins pouvoirs
Publié le jeudi 20 decembre 2012  |  Le Guido


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Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra


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Nommé mardi 17 avril 2012 comme Premier Ministre de la transition, Cheick Modibo Diarra, ne s’est acoquiné que de ses proches (Cousins, cousines, frères, sœurs, amis, beaux-parents..). Tout comme si le Mali se réduisait à un clan. Entre temps, il est resté toujours indécis et végétait dans la léthargie. Il ne cessait de fredonner et de voyager de capitale en capitale, oubliant que le temps presse.
Acculé de toutes parts pour incompétence, le premier gouvernement de Cheick Modibo Diarra composé de 24 membres était qualifié de gouvernement de restauration du régime dictatorial du général Moussa Traoré. A peine trois mois de travail, Dr Cheick Modibo Diarra a étalé ses limites et perdu toute la confiance d’une bonne partie de la classe politique malienne et de la Communauté internationale.

C’est pourquoi, en juillet, la CEDEAO a lancé un ultimatum à Cheick Modibo Diarra de former un gouvernement d’union nationale. C’est ainsi que Pr Dioncounda Traoré, président de la république par intérim qui était en soin à Paris, est revenu au bercail le vendredi 27 juillet 2012. Avec ses frasques, le même jour Dr Cheick Modibo Diarra a organisé à la Primature une conférence de presse sur les 100 jours de son gouvernement. Lors de sa rencontre avec la presse, le Premier Ministre s’est montré intouchable et a laissé entendre qu’il ne «démissionnera pas».

Sous la pression, président par l’intérim, Dioncounda Traoré reconduit Cheick Modibo Diarra à son poste de Premier ministre, le dimanche 12 août. Après moult tractations, Cheick Modibo Diarra forme son gouvernement dit d’union nationale. Une équipe de 32 membres dont 14 nouveaux arrivants, 18 anciens et trois conseillers spéciaux avec rang de Ministre.

Avec la formation de gouvernement, le Premier Ministre pensait qu’il a la carte blanche. Il se donne le droit de regard sur toutes les nominations, il se déplace souvent en personne pour aller enregistrer ses messages à l’ORTM. Il a même tenté de récuser la rencontre entre le ministre des Affaires Etrangères Tiéman Hubert Coulibaly et les groupes armés à Ouaga.

Après sa nomination en avril 2012, le Premier Ministre Cheick Modibo Diarra avait laissé entendre qu’il va remettre le pouvoir à une autre génération. Le hic c’est qu’il voulait se substituer au peuple. Mais, entre temps, il a pris goût au pouvoir. Dès lors, toutes ses actions tendent à assoir ses assises dans l’administration, oubliant même les priorités du gouvernement. Que dire de ses brouilles avec les militaires et le président de la république par intérim.

Cheick Modibo Diarra a tellement méprisé le pays, pour ne sait plus à qui remettre sa démission, s’il voulait démissionner. La seule façon de le faire partir un homme comme Cheick Modibo Diarra restait la force. Et, il a récolté ce qu’il a semé. Son départ doit être un facteur de déblocage au sommet de l’Etat.

Ahmadou MAÏGA

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