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Calvaire des usagers sur Bamako-Gao : Le ticket de transport monte à 25 000 F CFA
Publié le lundi 14 septembre 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Transport
© aBamako.com par A S
Transport routier: grève de SOTRAMA (Société de Transport du Mali)
Bamako, le 25 mars 2013. Les minibus en charge du transport urbain et péri-urbain ont observé un mot d`ordre de grève.




Cette nouvelle tarification des compagnies de transport Sonef, Binké et Nour Transport prend effet ce lundi 14 septembre 2015. Cause principale : l’état de dégradation très avancé de la route nationale (RN6), c’est-à-dire l’axe Sévaré-Gao.

Le tronçon Sévaré-Gao a été construit en 1984 sous le régime du général Moussa Traoré. Il se trouve aujourd’hui dans un état de dégradation très avancé. Sévaré-Gao est devenu aujourd’hui le plus grand souci des usagers et transporteurs. Goudrons emportés complètement par les eaux de pluies, des trous partout, les populations de Gao continuent de perdre l’espoir avec l’insécurité grandissante de la zone. Les usagers ont la peur au ventre de Gao à Konna.

Sur 500 km, en passant par Sévaré, Konna, Douentza, Bony, Hombori, les passagers peuvent faire plus de 17 h de temps de souffrance au lieu 7 h.

Les transporteurs assurent qu’ils s’acquittent de tous leurs droits vis-à-vis de l’Etat. Ils se considèrent comme les principales victimes de cette situation qui est à l’origine de la destruction de leurs engins.

Selon un responsable d’une des compagnies de la place qui pratique l’axe Gao-Bamako, “chaque jour que Dieu fait nos véhicules arrivent à destination avec des lames à ressort où autres suspensions cassées. Raison pour laquelle nos engins sont régulièrement en panne”.

Notre interlocuteur ajoute qu’à cause de la dégradation de la route, les accidents se sont multipliés. “Chaque semaine, au moins un gros porteur se renverse sur ce tronçon. Cette nouvelle tarification est seulement due à la dégradation de la route qui nous cause d’énormes préjudices”.

La population de Gao se prépare dans les prochains jours à une grande manifestation. “Trop c’est trop”, lance un habitant de la Cité des Askia très en colère après la décision des compagnies. Un autre d’ajouter que depuis l’occupation aucun ministre du gouvernement de l’ère IBK n’est venu à Gao par la route pas même le ministère de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement.

El hadj Abdrahamane Maïga, une notabilité de Gao, demande au gouvernement de trouver une solution définitive à ce problème crucial afin de permettre aux usagers de voyager dans de bonnes conditions.

Boubèye Maïga * depuis Gao
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