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Concertation autour des élections du 25 octobre : La société civile dénonce les manœuvres du ministre Maïga
Publié le jeudi 17 septembre 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Rencontre
© aBamako.com par A.S
Rencontre entre MAT et les partis politiques sur les élections
Bamako, le 15 septembre 2015 le ministre de l’Administre Territoriale a rencontré les partis politique et la société civile sur le report des élections au MAT




Des leaders de la société civile n’ont pas été du tout tendres avec le ministre l’Administration territoriale et de la décentralisation, qui les avait conviés mardi à une concertation autour de la tenue de la date des élections régionales, communales et du district de Bamako prévues pour le 25 octobre prochain. Ils ont dénoncé les manœuvres du ministre Abdoulaye Idrissa Maïga accusé de « vouloir passer en force au lieu de prendre en compte leurs avis ».

Dès l’entame de la rencontre qualifiée de cadre formel par le ministre l’Administration territoriale et de la décentralisation, les échanges ont été très durs. A commencer par le président du Conseil national de la société civile (CNSC) Daouda Téguété qui a demandé au ministre Maïga « s’il n’avait pas fait un hors sujet ». Selon lui, le but de la rencontre était de connaitre leurs avis par rapport à la tenue ou non des élections, mais « à sa grande surprise le ministre a invité la Délégation générale aux élections et la Commission électorale nationale indépendante qui ont développé des arguments pour qu’on aille aux dites élections ». Très en colère, il a tout simplement quitté la salle.

Et le président de la Coordination des associations et regroupement de la société civile (CARSOC), Dr Adama Sangaré, a pris le relais pour assener qu’il « serait sage que le gouvernement revienne sur terre et s’abstenir de faire un saut dans l’inconnu ». Le doyen a évoqué son âge et son expérience pour mettre en garde le gouvernement contre le danger encourt « si jamais le gouvernement autorisait ces élections le 25 octobre ». Il s’est dit « surpris et étonné par la position du gouvernement ».

« On nous a mis devant le fait accompli » a dénoncé Adama Sangaré, qui a regretté que « le gouvernement au lieu de tenir compte de notre avis, veut imposer sa volonté au peuple qu’il ne consulte jamais ». Il a affirmé son attachement au report, histoire de garantir le minimum de sécurité dans le nord.

Les yeux sont désormais vers le président de la République qui doit trancher en dernier ressort.

Zoumana Coulibaly
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