Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Le bilan des deux ans d’IBK vue par le PLA : Des erreurs de casting impardonnables
Publié le jeudi 17 septembre 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Lancement
© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA




Dans un document publié hier, le président du parti Lumière pour l’Afrique, Seydou Diawara dit Martin, connu pour son franc-parler, est revenu sur « les erreurs de casting qui ont émaillé les deux ans de gestion d’IBK » et donne les raisons pour le report des élections communales, régionales et du district de Bamako du 25 octobre.

Les deux premières années du président élu le 11 août 2013, ne semblent pas convaincre le parti Lumière pour l’Afrique, membre de l’opposition extra-parlementaire. Dans un document publié hier, ce parti estime qu’ « IBK n’a pas profité des bons indicateurs pour une gouvernance meilleure ». Selon le président Seydou Diawara dit Martin, les raisons de l’échec du président s’expliquent par les erreurs de casting. « Depuis le jour de la visite du chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé à Sébénikoro, IBK a laissé son Premier ministre à cause des rivalités politiques. Séance tenante, il devait nommer Soumaila Cissé, qui a, à l’occasion, transformé sa défaite en victoire ».

Il a soutenu aussi que « l’ex-PM, Modibo Sidibé devait été élu comme président de l’Assemblée nationale et il devait reconduire Tiéblé Dramé, dans sa mission de négociateur, le meneur du coup du 22 mars 2012, nommé attaché militaire en Chine. Ce processus devait été suivi de la mise en place d’un cadre de concertation entre les anciens présidents, notamment Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré, pour sensibiliser et réconcilier les familles victimes du Régiment des commandos du camp Para de Djikoroni… »

« Cette vision a manqué au président. C’est pourquoi, les Maliens retiennent aujourd’hui une succession de scandales financiers, avec en toile de fond une mauvaise gouvernance qui constitue des taches noires sur les premiers pas du président de la République. Le slogan phare, l’honneur du Mali est devenu un triste souvenir des Maliens. Les dirigeants actuels n’ont pas une vision critique pour le Mali. Le système est caractérisé par des erreurs de casting et des dysfonctionnements réels. Il y a un véritable problème de gouvernance au sommet de l’État. Cela confirme ce que les observateurs pensaient : il manque une feuille de route au président, les priorités n’ont jamais été définies. L’attente des Maliens était très forte sur des sujets comme la sécurité, la réconciliation nationale, la justice… On n’a pas beaucoup bougé depuis. Et tout reste à faire », a regretté le président du parti lumière l’Afrique, Seydou Diawara dit Martin.

Pour l’atteinte des objectifs du président, M Diawara trouve qu’« il faut un gouvernement qui représente toutes les sensibilités. Le président doit se remettre en cause et former un gouvernement d’union nationale, majorité, opposition, société civile et les groupes armés d’un an ».

S’agissant de la tenue des élections communales, régionales et du district annoncées pour le 25 octobre prochain, le PLA estime que les conditions sont loin d’être réunies pour des scrutins transparents et crédibles. « On ne peut pas parler des élections avec cette situation à Kidal. Il faut qu’elle soit débloquée. Et ce n’est pas pour demain, puisse que le gouvernement n’a pas non plus une ligne très claire », regrette le président du PLA avant de proposer une rencontre de haut niveau entre le gouvernement, la majorité, l’opposition, les groupes armés, l’ONU et la France.

Bréhima Sogoba
Commentaires