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Crise du football malien: Les autorités politiques du pays jouent-elles avec le feu ?
Publié le jeudi 17 septembre 2015  |  La Mutation
Football:
© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point  de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 (FEMAFOOT). Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, animera son premier point de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football à partir de 12 h 00. En marge de cette cérémonie, se déroulera la remise d’équipements sportifs aux clubs de football féminin.




La question qui taraude tous les esprits du monde footballistique malien c’est de savoir si toutefois les autorités politiques du pays et plus particulièrement le ministère des sports sont –ils en train de jouer avec le feu ? C’est du moins que l’on peut croire au vu de ce silence assourdissant depuis le début de la crise du football malien crée et entretenue par un Officier supérieur de la police en la personne de Boubacar Baba Diarra qui continue de narguer tout le monde.
Malgré la révocation de Baba Diarra de son poste de président de la fédération malienne de football le 30 août 2015 conformément à l’article 37 des statuts de la FEMAFOOT, l’homme continue de défier et de provoquer les acteurs du ballon rond comme si la fédération est devenue sa propriété privée. Ce qui est dramatique dans cette situation comment les autorités politiques du pays continuent de fermer les yeux sur l’attitude criarde de cet officier supérieur de la police nationale qui se trouve aujourd’hui à la base de la division footballistique du pays.
La preuve sur les 9 ligues du pays, 6 dont 3 du Nord du Mali sont mises à l’écart voire exclues des activités du football national depuis le 10 janvier 2015. Or il n’est un secret de polichinelle, le football est le seul sport qui est la seule voie la plus rapide et la plus sûre de rassembler et de concilier les divergences des uns et des autres d’un pays surtout dans un pays confronté dans une grave crise sécuritaire depuis 2012.
Si le président de la république a pu obtenir la signature de paix et de réconciliation le 15 Mai 2015 et complété le 20 juin grâce à son sens d’écoute et de dialogue, le pays risque de replonger de nouveau dans l’instabilité par la faute d’un homme qui se croit tout permis et qui ne pense qu’à lui seul. Aujourd’hui on peut dire sans se tromper que le temps vient de donner raison aux anciens présidents de la république du Mali à savoir Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré qui se sont toujours méfiés de Boubacar Baba Diarra.
N’eût été les différentes interventions des anciens présidents de la république Dioncounda Traoré, Général Moussa Traoré dit GMT, de l’ancien ministre Kafougouna Koné, l’homme serait aujourd’hui derrière les barreaux à cause de ses passages à Sélingué, à la direction administrative et financière du ministère de la défense et des anciens combattants, comme chef de cabinet à l’administration territoriale.

D’ailleurs son nom est cité dans l’affaire des malversations financières et des surfacturations de la FEMAFOOT au Pôle Economique. En tout état de cause les autorités politiques sont sommées d’agir avant qu’on enregistre des morts certains la saison prochaine à moins qu’il y aurait pas de matchs de football sur les stades. En effet ayant perdu toute légalité et toute légitimité, Boubacar Baba Diarra continue de semer la zizanie par voie de presse en faisant croire qu’il demeure le président de la FEMAFOOT au vu et au su des autorités du pays.

Comme si cela ne suffisait pas, le maire de la commune IV se permet d’encourager la violence à Bamako en autorisant une marche organisé par un prétendu collectif à sa solde comme l’atteste le communiqué dont les organisateurs sont totalement méconnus de la scène footballistique malienne. Heureusement les amateurs du ballon n’ont pas été dupes car ils étaient une vingtaine de personnes ont répondu présents contre la somme de 2000 FCFA.

Depuis 1960, le football malien n’a jamais connu une situation pareille et lamentable. Des clubs, des ligues et des responsables divisés, des supporters déférés à la prison centrale de Bamako, des journalistes sportifs divisés, des malversations financières sans précédent, un championnat et une coupe du Mali tronqués, des procès en justice et tout cela en moins de deux ans de gestion de celui qui déclarait vouloir réconcilier l’environnement du football malien le 8octobre 2013 après sa victoire.
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