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Accord de Bamako : Comment garantir son respect et l’engagement des parties prenantes ?
Publié le lundi 21 septembre 2015  |  Autre presse
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© aBamako.com par DR
Dr Anasser Ag Rhissa, Expert TIC et Gouvernance




Mise en œuvre et suivi de l’accord de Bamako : Lettre ouverte au Président du Mali, aux Maliens et aux Partenaires pour proposer une stratégie garantissant le respect de la mise en œuvre et du suivi de l’accord de Bamako, pour la paix et pour la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.

Excellence Monsieur le Président de la République du Mali,
Excellence Monsieur le Secrétaire Général de l’ONU.
Excellence Monsieur le représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Mali, Chef de la MINUSMA,

Excellence Monsieur le Chef de la File de la médiation,
Excellence Mesdames et Messieurs les représentants des partenaires du Mali,
Excellences Messieurs les médiateurs et les facilitateurs pour la crise Malienne,
Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale du Mali,
Excellence Monsieur le Premier Ministre du Mali,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les participants au comité de suivi de l’accord de Bamako,
Chers frères et sœurs Maliens,

Comme vous le savez, la confiance, sur le terrain, entre les différentes parties prenantes (cas de la violation du cessez-le-feu et de l’accord à In Khalil et de la double violation du cessez-le-feu et de l’accord à Anefis, ...), n'est pas totale et la confusion crée par des acteurs (terroristes, ...) que la paix n'arrangent pas, ont impacté négativement sur le processus de paix et ont, entre autres, retardé la mise en œuvre de l'accord et la constitution du comité de suivi.

Comment garantir le respect de l’accord de Bamako ET l’engagement des parties prenantes ?

Cette lettre ouverte tente de donner des éléments de réponse à cette question.

Elle est le fruit des réponses que j’ai apportées, à des Maliens, à des partenaires, à des journalistes et à des internautes, à la suite de plusieurs lettres ouvertes, que j’ai adressées en ligne au Président du Mali, aux Maliens et aux Partenaires, au sujet de mes propositions pour la mise en œuvre et le suivi de l’accord de Bamako et de mes répliques à certaines critiques de cet accord .
Je les remercie pour leurs fructueuses contributions et leur amour du Mali.

Parmi ces internautes, on peut citer, entre autres :

Kitois, Intermalien, Pr Koumaré Mamadou, Me Konaté Ismaïla Mamadou, Moussa Ag, Wilikadjio , Asso, La Colombe, Tienimango, Rinz, NFP, Amaniag, Kidalois, Lilou, Kamiss, L’, Le Staff, B BAGAYOKO, Djenne, Sikasso, Djeden, Le message, Sans complexe, Le Général Sanogo, Ong Tilwat International, Michou, Bamoukoutchi, Sali, Tereza, Soldat Raté, Sèkè, Yugubané, Kinguiranke, La Patriote, Amar, Ipiz, Vicky, Levieux, TSankara, Diango, Issa2, Bazouka, Kalisso, Gonzon, IBKENFORCE, Yerekali, Le Zoologue, COCO, 1FILSDUMALIBA, Sangaré, Dugucè, Adoura, Nyêmitéfaye, Badre, Dali , Keïta, Abdoul, Kalan, Le Véridique, Kibili, Dah Monzon, M MAIGA, Bamakèba, Mynti, Coulibaly Yacouba, Yiwane, KL, Dortmunder, Wagadu, Juste, Observateur averti, I2K , Lemanyan,Dallas, Sys, Houneifata Maïga, Nama Keïta, Malien sérieux, Vérité, ADN, Touré A, AG AZAMANE, Fitina, Kandré, Veilleur Saharien, Moussamoussa, MNLA, Churchill, Faso Dembe, Ali Sonatam, Wartahenghasse, Je, AfriqueAfrique, Bougabouga, Poutine, Lui, Eder, Le Zoologue, COCO, 1FILSDUMALIBA, Dugucè et Sangaré, le Dogon, Goutho, Le Touareg, Issa, Amadoun, Lecitoyen, Jigifa, LeKaocen, LeHouniya-., Orphee, LAM, Bahou-Imda, Mahamane Badou, Pathétique, Le dictionnaire, Malian, Telli, Kassin, Vomissure, Guediouma, Bozo, Lune, Zambougou, Windows, Le Dogon, Thierno, Junior, Firdaws, Oumar Toumbouctou Daouda Camara, Mahamane Maïga dit Amiridje, Volta, Bakoro, Zanke Coulibaly, IBK le stratège, Issa Diarra, Djibril Sekou Samaga, Cissé, Dra de Nantes, Mande Boukari , Bathio, Dia Dia, Koto, Kambéné Beidi Keïta, Bougobalini, Méditons, Evil Devil, Malickdewere, Philipine, Bala, Malifolo, Issiaka, Anti, Fakodi, Karamoko I Dansogo, Npogo, Zoungrana Kaboré, Kanouté, Damba Sow, Dino, Zié, Wana, Socrate, Docteur, Sadio, Sidibé, … ET plusieurs anonymes.

Pour ceux qui supportent l’accord, il n’est pas idéal mais il est acceptable et il répond à des besoins réels qu’ont exprimés les Maliens et les parties prenantes.

Certains acteurs doutent du respect strict de l’accord, surtout par les groupes armés.

Je propose, pour garantir un tel respect, l’utilisation de la stratégie multi-acteurs suivante basée sur la franchise et la non complaisance.

1. Stratégie multi-acteurs basée sur la franchise et la non complaisance

Comme vous le savez, l’accord de Bamako a été signé par TOUTES les parties prenantes Maliennes, donc, il doit être respecté par TOUS si on veut que son exécution se déroule normalement.

POUR CE FAIRE, LES PARTIES PRENANTES DOIVENT S’ENGAGER A LE RESPECTER.

Comment garantir le respect de cet accord et de l’engagement des parties prenantes ?

Contrairement à ce que disent certains, faire la guerre physique à la CMA (Coordination des mouvements de l’azawad) ou à une AUTRE PARTIE PRENANTE (PLATEFORME ou autre) ne mènera qu’au désastre et au désordre.

Par contre, elle (CMA), tout comme toute partie prenante (PLATEFORME, …) doit respecter ses engagements.

Le fait que toutes les parties prenantes et la communauté internationale via la médiation se tournent, FRANCHEMENT ET SANS COMPLAISANCE, vers celle qui ne respecte pas l’accord, la contraindra à le respecter sans être obligé de recourir à la guerre physique.

EN PLUS, IL Y A AUSSI LE RECOURS A LA LOI ET A LA JUSTICE car signer un accord, c’est s’engager à le respecter et à respecter les articles composant cet accord.

Ce qui ne veut pas dire engager une guerre physique contre une partie prenante mais la contraindre au respect de cet accord à travers la loi ou la justice.

Exemple, la loi Malienne et l’accord de Bamako ne donnent à la CMA ni à la PLATEFORME/GATIA le droit d’occuper, sans autorisation de l’état, une zone du nord du Mali ou d’ailleurs.

Donc, en cas d’occupation illégale, la loi et la justice doivent sévir, rendre justice et contraindre l’entité qui occupe sans autorisation légale au respect de la loi et de la constitution Malienne.

Engageons-nous TOUS (les parties prenantes Maliennes et la communauté internationale via la médiation, la MINUSMA et BARKHANE), HONNÊTEMENT ET SANS COMPLAISANCE, à faire respecter l’accord de Bamako par toutes les parties prenantes, il le sera.

S’engager TOUS (Tous les acteurs : toutes les parties prenantes Maliennes, la médiation, la MINUSMA, BARKHANE et la justice), pour une mise en œuvre et un suivi STRICTS de l’accord en garantissant aussi les droits de chaque partie prenante et de ses membres qui doivent aussi accomplir leurs devoirs (dont le respect de leurs engagements).

Tout cela exige la confiance entre les acteurs, leur engagement franc et sans complaisance et évitera la guerre physique entre eux.

Ce qui n’empêche pas de se poser les questions suivantes :

Des intérêts cachés n’empêchent-ils pas l’accord de Bamako de démarrer et de se dérouler normalement ?

Comment éviter de bloquer le processus de paix et le démarrage de l’accord ?

Je tenterai de donner ci-dessous quelques éléments de réponse à ces questions.

2. Intérêts cachés et processus de paix

Comme le disent des internautes, certaines dérives, caractérisant certains hommes politiques qui privilégient leurs intérêts cachés, empêchent l’accord de démarrer ou, plus tard, pourront l’empêcher de se dérouler normalement.

Des intérêts cachés pourront empêcher l’accord de Bamako de démarrer et de se dérouler normalement. Dans ce cas, ils doivent être mis en évidence et les auteurs exhibés devant tous pour que cesse ce qui empêche que l’accord se déroule normalement.

Si toutes les parties prenantes et la médiation s’engagent honnêtement, franchement et sans complaisance, pour une mise en œuvre et un suivi stricts de l’accord, ces intérêts cachés seront débusqués, ainsi que ceux qui sont derrière.

IL FAUT UNE VOLONTÉ COMMUNE ET UN ENGAGEMENT FRANC ET SANS COMPLAISANCE DE TOUS LES ACTEURS, EN PARTICULIER DES PARTIES PRENANTES, POUR LA MISE EN ŒUVRE ET LE SUIVI STRICTS DE CET ACCORD ISSU D’UN COMPROMIS DE TOUTES LES PARTIES PRENANTES MALIENNES.

DES CITOYENS ET DES INTERNAUTES POINTENT CERTAINS POLITICIENS COMME SOURCE DES CONFLITS D'INTÉRÊTS EN PRIVILÉGIANT LEURS INTÉRÊTS CACHÉS.

SONT-ILS LES SEULS ?

D’autres acteurs incriminent les parties prenantes constituées par les groupes armés, de la CMA et de la Plateforme/Gatia, d’être liées au trafic de drogue ou de le sécuriser sur l’axe In-Khelil-Anefis-Tabankort-Ansongo-Menaka, est-ce vrai ?

Pour eux, les hostilités à Anefis et à In Khelil, entre la CMA et la PLATEFORME/GATIA, ayant été à l’origine de l’arrêt du cessez-le-feu, ont été, directement ou indirectement, provoquées par ce fait.

L’autre jour, dans une interview à Tunis, le chef de la MINUSMA, Hamdi Mongi, disait qu’il y a un lien entre quelques éléments du Gatia et les trafiquants de drogue. Il a aussi dit que les combats survenus à Ménaka, Ansongo et Tabankort sont des affrontements pour sécuriser les routes par lesquelles transitent des cargaisons de drogue et d’autres produits prohibés.

Certains médias, comme l’indépendant, l’Indicateur du renouveau et les réseaux sociaux, sont revenus sur des éléments de cette interview.

Il faut que (1) la vérité sorte ainsi que les auteurs liés à ce trafic et (2) tous les acteurs ayant des intérêts cachés gênant ou pouvant gêner le processus de paix soient mis en évidence et éviter qu’ils bloquent le processus de paix et l’application de l’accord de Bamako.

La confiance entre les acteurs, la franchise et la non complaisance aideront pour aboutir à cela.

3. Conclusion

Concernant l’accord, comme disent ses défenseurs, le meilleur est à venir MAIS il dépendra de notre implication, à TOUS/TOUTES, indépendamment des bords politiques, dans la mise en œuvre et dans le suivi de cet accord et de notre engagement pour l’obtenir et pour le respect des intérêts des Maliens.

Alors, ceux qui supportent l’accord de Bamako et ceux qui ne le supportent pas devront prendre de la hauteur en mettant en avant le Mali et en se rapprochant sur la base des intérêts des Maliens et de leur bien-être.

Des intérêts cachés pourront empêcher l’accord de Bamako de démarrer et de se dérouler normalement. Dans ce cas, ils doivent être mis en évidence et les auteurs exhibés devant tous pour que cesse ce qui empêche que l’accord se déroule normalement.

Si toutes les parties prenantes et la médiation s’engagent honnêtement, franchement et sans complaisance, pour une mise en œuvre et un suivi stricts de l’accord, ces intérêts cachés seront débusqués, ainsi que ceux qui sont derrière.

Engageons-nous, TOUS/TOUTES, honnêtement, franchement et sans complaisance et mettons-nous, donc, TOUS/TOUTES d’accord à travers la mise en œuvre et le suivi STRICTS de l’accord de Bamako issu d’un compromis multi-parties prenantes Maliennes sous la supervision de la communauté internationale.

Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
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