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Crise au Mali : Pour qui roule l’opposant Soumaïla Cissé ?
Publié le samedi 19 septembre 2015  |  Le Pouce
Conférence
© aBamako.com par A.S
Conférence de presse de Soumaila Cissé
Bamako, le 30 juillet 2015. Le chef de file de l’opposition malienne, honorable Soumaila Cissé était face à la presse à la Maison de la presse. Objectif : échanger avec les hommes de media sur le statut de l’opposition, le rôle du chef de file et donner son point de vue sur l’actualité au Mali




A la veille de la célébration de l’indépendance, au lieu de se montrer solidaire, pour saluer la fête de l’indépendance du Mali, l’opposant Soumaïla Cissé a voulu, de nouveau charger le président IBK dans le but de l’affaiblir. L’affaiblir pour ses « ennemis » : les rebelles, l’affaire pour lui-même.
Auréolé de son nouveau statut d’opposant grâce au nouveau pouvoir en place, Soumaïla Cissé, le président de l’URD, siégeant comme député à l’Assemblée Nationale, multiplie les attaques contre le président Ibrahim Boubacar Kéita. Au point de paraitre comme un opposant au service des ennemis du Mali.

A la veille de la célébration de la fête de l’indépendance du Mali, le chef de file de l’opposition a cru bon de rassembler les hommes de médias pour leur expliquer les « tares » du pouvoir en place. Un droit que lui confère son statut d’opposant. Mais, on ne peut manquer de s’interroger sur les motivations réelles de telles critiques dont la synthèse est remise sur clé aux hommes de presse pour en faire « bon usage ».

Pour le chef de file de l’opposition, les promesses tenues par le candidat IBK, lors des campagnes présidentielles, sont loin d’être honorées aujourd’hui. Du coup, on se demande quelle analyse le chef de file de l’opposition fait de la situation actuelle du pays en tant que cadre de l’Etat et en plus ayant occupées des fonctions internationales. La mauvaise foi pousserait-elle Soumaïla Cissé à oublier que le Mali fait face à l’une des pires crises de son histoire, crise dont la résolution a amené la communauté internationale au chevet des Maliens ?

Le Mali n’est plus seul à décider de son destin, dans ses pires moments et que des promesses tenues pendant des campagnes restent des promesses et ne peuvent ou ne sauraient entamer la crédibilité de celui qui les aurait tenues surtout s’il vient trouver un pays plus en lambeaux qu’il ne l’aurait imaginé. En plus, nous sommes loin de l’ouverture des campagnes présidentielles de 2018, cadre idéal pour rappeler aux électeurs que le président IBK n’a pas tenu ses promesses au bout de son quinquennat. Le faire après deux ans seulement, dans un contexte que tout le monde sait, relève de la mauvaise foi politique et sert plus les ennemis du pays que les Maliens.

Il est clair que Soumaïla Cissé est pressé de devenir président de tous les Maliens, la seule chose qui manque à son CV. Il est prêt à tout pour y parvenir même à affaiblir le président de la République dans ses fonctions au moment où le pays et les Maliens ont besoin de plus de forces unies pour contrer les éléments obscurantistes qui menacent de détruite le Mali.

Que ferait cette opposition si elle était au pouvoir aujourd’hui ? Pas grand-chose. En tout cas, pas mieux que ceux qui y sont déjà.

Si l’objectif est d’affaiblir le président IBK avant d’arriver aux élections présidentielles de 2018, alors nous dirons que cette opposition ne mérite pas son statut actuel. Ramener le niveau du débat politique si bas, c’est trahir les espoirs des Maliens qui, d’année en année, assistent impuissamment, à l’irresponsabilité de la classe politique et la dégradation des valeurs qui devraient caractériser la politique malienne au lendemain de la révolution qui a renversée la dictature en 1991.

Soumaïla Cissé doit se ressaisir et faire preuve de plus de maturité politique en élevant le niveau du débat politique par des critiques objectives et constructives dans l’intérêt de la démocratie. C’est ça que les Maliens attendent de lui, lui dont le statut a été voté à l’Assemblée Nationale, pas pour faire de l’opposition de bas étage. Comme dirait l’homme, au Mali, on sait qui est qui.

La Rédaction
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