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Bocary Tréta sur les sites de vente promotionnelle de moutons: «Les prix au départ sont satisfaisants pour les producteurs»
Publié le mardi 22 septembre 2015  |  Le Reporter
Mali:
© aBamako.com par A.S
Mali: Fête de tabaski marché des moutons à Bamako
L’Aïd El Kébir, c’est mardi prochain. A quatre jours de ce grand rendez-vous religieux et social, les préparatifs vont bon train. Dans nos familles, toute l’attention se concentre désormais sur l’acquisition du précieux mouton destiné à commémorer le sacrifice d’Abraham. Cette préoccupation principale est au centre de toutes les causeries aussi bien dans les ménages que dans les bureaux.




Pour permettre aux Bamakois d’avoir des moutons à un coût moyen, le gouvernement à travers le ministère du Développement rural initie chaque année à l’approche de la fête de Tabaski une opération de vente promotionnelle de moutons.

Afin de s’enquérir du niveau de l’offre des moutons, le ministre du Développement rural, Bocary Tréta, a effectué une visite au niveau des sites de vente promotionnelle de l’Hippodrome, de Sabalibougou et du Terrain Saba de Lafiabougou, ainsi qu’au niveau de certains marchés ordinaires. C’était le jeudi 17 septembre 2015.

La première étape de la visite du ministre Bocary Tréta a été le site de vente promotionnelle de moutons à l’Hippodrome. Ensuite, le ministre s’est rendu au marché ordinaire de Sans-fil, au site de Sabalibougou et de Lafiabougou. Le constat, c’est que les moutons sont là, mais le prix est un peu cher par rapport à l’année dernière. Pour les éleveurs, cela s’explique par la cherté des aliments-bétail et des frais de transport des moutons. Au niveau des sites de vente promotionnelle, les prix des moutons varient de 40.000 à 100.000 FCFA.

Sur ces différents sites, le ministre du Développement rural a eu un entretien avec les éleveurs. Les difficultés évoquées sont les mêmes. Il s’agit du manque d’aliment-bétail, d’eau au niveau des sites de vente promotionnelle, du coût élevé des transports des moutons. Au marché ordinaire de Sans-fil, les éleveurs regroupés en coopérative ont soumis certaines préoccupations au ministre. Il s’agit de la dégradation de la route reliant le parc bétail, le manque de lumière et la dégradation même du parc bétail que l’Etat leur avait donné.

Le ministre du Développement rural, Bocary Tréta, a pris bonne note de toutes ces doléances posées par les éleveurs. Selon lui, la première satisfaction de cette visite, c’est le niveau de l’offre. «Je suis heureux de me rendre compte que les prix au départ sont satisfaisants pour les producteurs et ceux à l’arrivée sont compatibles avec les revenus des consommateurs», a-t-il déclaré.

Diango COULIBALY
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