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Mali : faire beaucoup avec peu pour lutter contre le terrorisme
Publié le mercredi 23 septembre 2015  |  Jeune Afrique
MOUSSA
© Autre presse par DR
MOUSSA DIAWARA




La menace terroriste de plus en plus présente a forcé les services secrets africains à se moderniser, et à revoir en profondeur leur politique de renseignement. Au Mali, Moussa Diawara est le responsable de la Sécurité d'État.

Les autorités maliennes peinent à reconstruire des services de renseignement efficaces depuis le coup d’État contre Amadou Toumani Touré (ATT), en mars 2012. Une partie du réseau tissé par la Direction générale de la sécurité d’État (DGSE, plus connue sous le nom de Sécurité d’État ou SE) au sein des communautés et groupes armés du nord du pays – y compris dans les mouvements islamistes radicaux – s’est disloquée au fil de la crise politico-militaire.

Peu après sa création, en 1989, la SE collaborait avec le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) algérien et les services libyens de Mouammar Kadhafi, pour surveiller principalement les soubresauts du Nord. Depuis ses locaux situés au sein de la base de l’armée de l’air, dans le centre de Bamako, l’agence doit désormais lutter contre un risque qui couvre l’ensemble du territoire. Et ce avec des moyens très modestes.

Un proche d’IBK

Depuis 2013, cette charge incombe au général Moussa Diawara, ancien de la Garde nationale et très proche du président Ibrahim Boubacar Keïta, dont il fut l’aide de camp de 2002 à 2007.

Ce militaire de 46 ans, dont les services collaborent ponctuellement avec l’Asifu (All Sources Information Fusion Unit), l’unité de renseignement de la Minusma (la mission de l’ONU au Mali), s’appuie sur un noyau d’informateurs fidèles malgré les crises, en particulier au sein des milices touarègues ou arabes progouvernementales.

Une méthode qui a permis de localiser et de neutraliser Mounirou Cissé, auteur présumé de l’attentat de mars contre le restaurant bamakois La Terrasse. D’après une source proche de la Sécurité d’État, sa position avait été transmise par un membre de la Plateforme (une alliance de groupes armés progouvernementaux).

Plus récemment, début septembre, les forces spéciales de la SE ont arrêté trois jihadistes présumés, suspectés d’avoir mené des attaques contre la Minusma et les forces de sécurité ces derniers mois.
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