L’Etoile Sportive du Sahel rêve les yeux ouverts. Elle n’a plus de pensée que pour la finale de la Coupe de la Confédération qu’elle peut raisonnablement rejoindre après son écrasant succès dimanche soir au stade olympique de Sousse face au Zamalek du Caire, fraîchement couronné du doublé Coupe/Championnat dans son pays. Le score de (5-1) reflète, seulement en partie, l’écrasante domination des Tunisiens qui ont paru manger du lion tellement leur jeu collectif à une seule touche de balle, leur vivacité et leur technique ont séduit les puristes.
Il faut dire que les Cairotes ont donné des signes de faiblesse inattendus, notamment dans sa défense qui parut totalement perdue, a fortiori après la sortie sur blessure de Mejdi Tolba. Le coach portugais Jesualdo Ferreira se méfiait sans doute des lendemains de triomphe. La victoire lundi dernier en finale de la Coupe d’Egypte face au grand rival ahlaoui avait laissé des traces. L’Etoile a fait le spectacle.
Et, sauf improbable accident, elle peut se considérer en finale car elle n’est pas habituée à perdre par 4-0, surtout qu’elle possède une formidable expérience africaine (dimanche, c’était sa 217e rencontre continentale, excusez du peu !). Malgré les nombreuses absences (Boughattas, Ben Amor, Kom, Bangoura…), le club phare de Sousse engage la demi-finale aller pied au plancher. Dès la 5e minute, l’excellent latéral droit Nagguez sert Brigui lequel centre en direction de Marouène Tej. La droite de celui-ci ne laisse aucune chance à Chennaoui. Juste le temps de se remettre de ses émotions, et voilà l’incontournable bomber algérien Baghdad Bounedjah, servi en profondeur par Lahmar, inventer une pichenette dont il a le secret et qui lui permet de tromper Chennaoui dans un trou de souris (11′).
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