Dans un communiqué de presse déposé à notre rédaction, sur le drame de Mina (la Mecque), le Parena s'incline pieusement devant les dépouilles des centaines de musulmanes et de musulmans qui ont perdu la vie dans la vallée de mina le jour de l'Aïd El Kebir, le 24 septembre 2015. Le parti du bélier blanc déplore l'immobilisme et les lenteurs qui ont caractérisé la réaction des pouvoirs publics face à la tragédie.
Proposition de Débat télévisé du PARENA
Le Parena s’incline pieusement devant les dépouilles des centaines de musulmanes et de musulmans qui ont perdu la vie dans la vallée de mina le jour de l’Aïd El Kebir, le 24 septembre 2015.
Il présente ses condoléances émues aux familles éplorées des fidèles musulmans disparus.
Il exprime, en particulier, sa solidarité aux familles des dizaines de Maliens décédés à Mina et souhaite prompt rétablissement aux très nombreux blessés.
Le PARENA apprécie la décision du gouvernement de décréter trois jours de deuil national du 26 au 28 septembre.
Il regrette cependant que le gouvernement ait maintenu l’opinion publique dans un insoutenable suspense sur le nombre de morts et de blessés maliens. Manifestement, nos autorités ont manqué d’informations sur l’ampleur du drame de Mina.
A ce jour, le nombre et l’identité des victimes maliennes sont inconnus, pas même un bilan provisoire!
Le gouvernement fait-il la rétention d’informations ou n’a t-il pas d’informations?
Le PARENA déplore l’immobilisme et les lenteurs qui ont caractérisé la réaction des pouvoirs publics face à la tragédie. A titre d’exemple, la délégation gouvernementale conduite par le Ministre des affaires religieuses n’est arrivée en Arabie Saoudite que le lundi 28 septembre, soit cinq jours après la tragédie, laissant ainsi à eux-mêmes le personnel du Consulat, des agences de voyages et les chefs religieux accompagnant les pèlerins.
Le PARENA a été rassuré quand il a appris que le Chef de l’État qui a quitté le pays, le 24 septembre, près de 12 heures après la survenue du drame, a annoncé son retour précipité pour gérer la crise de Mina, cinq jours après.
N’aurait-il pas dû rester au pays pour piloter la gestion de cette crise dont la gravité se passe de commentaires?
Le PARENA adresse ses condoléances attristées à la communauté musulmane du Mali, à nos chefs religieux, au Haut Conseil Islamique et à la Plateforme des leaders spirituels et à toute la Oumma islamique.
Enfin, le PARENA invite le Gouvernement à publier la liste nominative, même provisoire, des morts et blessés de Mina.
Bamako, le 28 septembre 2015.
Le Comité Directeur