Cette situation s’explique notamment par la prise en charge des incidences financières de la majoration du point indiciaire et des allocations familiales, de la loi d’orientation et de programmation militaire, de l’accord de paix, de la création de nouveaux établissements publics
La loi de finance décline les recettes et dépenses de l’État et constitue le cadre qui permet au parlement d’approuver le budget d’État, car elle détermine, pour un exercice, la nature, le montant et l’affectation des ressources et des charges, ainsi que l’équilibre budgétaire et financier qui en résulte.
Ainsi, sa préparation technique constitue depuis quelques années, le cadre de concertation privilégiée entre les ordonnateurs et les exécuteurs en charge de la gestion des finances publiques et de la mise en œuvre de nos politiques de développement. Ce cadre fédère donc les politiques et stratégies de développement conduites par l’État et garantit leur cohérence. Pour 2016, la préparation du budget d’État est intervenue dans un contexte national caractérisé, entre autres, par une croissance du Produit intérieur brut (PIB) projetée à 6,0% en raison du rétablissement progressif de la sécurité, des efforts déployés par le gouvernement, notamment dans le secteur agricole, et des bonnes perspectives de l’environnement économique international mais aussi le maintien probable de l’inflation en dessous de la norme communautaire de 3%.
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