Le proverbe allemand « la joie de l’un, le malheur de l’autre » explique parfaitement la réaction de certains militants du RPM à l’annonce de l’éviction de Mohamed Diarra du gouvernement.
Les plus contents se comptent surtout dans le camp du maire de la Commune urbaine de Sikasso dont le séjour prolongé à la grande prison de Bamako serait la volonté du désormais ex-ministre de la Justice avec qui l’édile de Sikasso, Mamadou Tangara est en conflit ouvert depuis la mise en place très mouvementée du bureau de la section du parti présidentiel dans la capitale de Kénédougou.
Reste à attendre si le limogeage de M Diarra facilitera la libération de M Tangara qui a d’autres ministres sur le dos et surtout la famille d’une magistrate dont il a spolié les terres. En tous cas, à Sikasso, l’ex-ministre de la Justice, droits de l’homme, garde des sceaux, accusé d’avoir instrumentalisé la justice pour régler des comptes politiques, aura du mal à percer politiquement dans cette localité où on l’attend de pieds fermes.
DAK