L’atelier de validation du rapport de cadrage 2013 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives au Mali (ITIE) se tient depuis hier au Grand hôtel de Bamako. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le chef de cabinet du ministère des Mines, Djibrilla Togola, en présence du secrétaire général de l’ITIE-Mali, Boubacar Tienta, et de Bréhima Cissé, chargé de la collecte des données.
Au cours de cette session qui s’achève aujourd’hui, les membres du comité de pilotage de l’ITIE Mali vont examiner le rapport d’étude de cadrage dans l’optique d’élaborer le rapport ITIE 2013. Il s’agit d’un exercice qui s’inscrit dans le cadre des exigences et de la norme ITIE.
Le secteur minier du Mali est dominé par la production d’or, dont le pays est le troisième producteur d’Afrique. Selon le FMI, en 2013, le métal jaune a représenté environ 75 % des recettes d’exportation et environ 7,6 % du PIB.
Le pays regorge d’autres ressources minérales comme la bauxite, le fer, le diamant, le calcaire, le manganèse, le nickel, le pétrole, les phosphates, l’étain et l’uranium.
Le secteur minier malien continue de croître malgré l’instabilité politique de ces dernières années. Selon le rapport ITIE 2012, le pays intensifie ses activités d’exploration pétrolière et gazière. Notre pays pourrait aussi représenter une voie de transport stratégique pour les exportations de gaz et de pétrole. Le bassin de Taoudéni pourrait ainsi être relié au marché européen via l’Algérie.
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