La coordination des mouvements de l’azawad (CMA, rébellion séparatiste à dominante touareg) et le groupe de l’autodéfense touareg imgad et alliés (Gatia, milice pro-gouvernementale) dénoncent "l’intrusion de nouveaux acteurs" dans le processus de mise en œuvre de l’accord de paix signé à Bamako, dans un communiqué rendu public mercredi.
"De commun accord" la CMA et le Gatia "décident de suspendre leur participation aux travaux des sous comités thématiques" indique la note.
Des parties signataires se retirent "jusqu’à ce que le CSA en accord avec la médiation internationale clarifient la situation concernant ces nouveaux acteurs", précise le document.
Ces deux groupes de rebelles exigent au comité de suivi de l’accord (CSA) ainsi que la médiation internationale de clarifier la présence "des nouveaux acteurs" dans le processus de la mise en œuvre de l’accord d’Alger, dans le document qui ne donne aucune précision sur les participants indexés.
Le 15 mai et le 20 juin, un accord de paix a été signé en vue de résoudre le conflit armé qui s’était déclenché en 2012, suite à des revendications des mouvements rebelles séparatistes.
LSS