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© AFP
Nord du Mali/Gao : Des soldats maliens prient à proximité du site où eu lieu l`attentat-suicide Vendredi 8 février 2013. Gao. Des soldats maliens prient à proximité du site où un kamikaze s`est fait exploser tôt dans la journée |
Le fait criminel, si l’on en croit nos sources, s’est déroulé dans la nuit du 22 au 23 septembre 2015, lorsque des éléments armés se sont rendus au domicile du Maire qui, heureusement, était absent ce jour-là. Après avoir tiré à l’arme automatique, ils feront ensuite irruption chez le Sous-préfet du nom de Sékou Traoré. Ce dernier, averti par les coups de feu qu’il venait d’entendre non loin de chez lui, avait vite fait de se refugié dans l’entourage, à l’absence de sa famille qu’il a évacué depuis un bon moment. Joint au téléphone, le Sous-préfet a confirmé les faits. «Ils ont le même mode opératoire que les éléments d’Hammadoun Koufa. J’aurais probablement été leur victime si leur visite avait commencé chez moi. Heureusement, le Maire et moi avons tous eu la vie sauve», a confié le chef de l’exécutif communal qui affirme par ailleurs avoir été évacué dès le 23 septembre par les soins des autorités administratives du cercle de Djenné, région de Mopti. La psychose qui s’est depuis lors emparée des populations de la commune de Mourrah avait même plombée la fête de Tabaski.
Selon l’administrateur, ces étranges visiteurs verraient d’un mauvais œil la célébration de la fête de l’indépendance du Mali dans la localité.
Il importe de noter que des éléments d’Hammadoun Koufa se signalent fréquemment dans le cercle de Djenné, où le tissu sécuritaire ne semble toujours pas à hauteur de la menace. En tout cas, selon nos sources, des sous-préfets, dont celui de Mourrah, n’ont pas de garde du corps dans une zone où l’insécurité bat son plein.
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