Népotisme, Gabegie, Corruption, Décisions du C E bafouées, manipulation, mensonges grotesques, haine inouïe, trahison, coups bas, pressions à la FEMAFOOT: Le président de la CCQJ démissionnaire et le président de l’Office Niger Sports vomissent… Boubacar

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Publié le jeudi 1 octobre 2015 | La Mutation

© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 (FEMAFOOT). Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, animera son premier point de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football à partir de 12 h 00. En marge de cette cérémonie, se déroulera la remise d’équipements sportifs aux clubs de football féminin.

La question que tous les observateurs sportifs du Mali se posent aujourd’hui c’est de savoir comment Boubacar Baba Diarra a pu berner tout le monde pour arriver à ses fins à savoir la présidence de la fédération malienne de football. Pourtant depuis plus de eux ans, votre journal préféré avait attiré l’attention de tous les vrais acteurs du ballon rond du grand danger que représentait cet officier supérieur de la ‘’peau lisse ‘’ pardon de la police. Avec la démission du président de la commission centrale des questions juridiques (CCQJ), Aboubakarine S. Maiga dit Boubèye avocat à la Cour et cela pour la deuxième fois après celle de Maitre Bassalifou Sylla le 22 octobre 2014 et la désolidarisation du président de l’Office du Niger Sports, Moustaph Maiga(un de ses plus farouches soutiens) le temps vient de donner raison à votre journal préféré. Lisez plutôt ce que reproche les desormais ex- alliés du ‘’Pièrre Nkuruzinza’’ du football malien.
En démissionnant le 17 septembre dernier, le président de la commission centrale des questions juridiques, véritable poumon de la fédération malienne de football, Maitre Aboubakarine S Maiga dit Boubèye vient tout simplement de confirmer toutes les griefs formulées par le Collectif des clubs et ligues majoritaires de l’assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015.
Des violations flagrantes des statuts en passant par des malversations financières, des décisions bafouées, des mensonges grotesques, des commissions dépouillées de toutes ses prérogatives, des voyages des petites amies lors de la CAN 2015 en Guinée Equatoriale(rappelons que la secrétaire générale du LCBA en la personne de Mariam Bathily et son amie une certaine Fifi, une femme mariée au moment des faits et qui serait une policière non membres de la fédération étaient des invitées spéciales de Boubacar Baba Diarra.
On comprend maintenant pourquoi le Mali a été éliminé dès le premier tour par cette main… de ce dernier), les surfacturations portant sur l’électrification des terrains du Djoliba, du Stade Malien de Bamako, de l’AS Réal d’un montant de 5.929.000 FCFA ; du détournement de fonds pour un montant de 36.000.000 FCFA des panneaux publicitaires du match Mali-Algérie des éliminatoires de la CAN 2015 ; des surfacturations des travaux de gazonnage des terrains de Baraouéli et de Mopti pour un montant de 11.588.400 FCFA et une avance non justifiée de 6.615.000 FCFA ; de la surfacturation de la finition des travaux de construction du 3e étage pour un montant de 3. 638.916 FCFA ; des détournements de fonds avérés pour un montant de 14.700.000 FCFA lors du CHAN 2014 à travers des justifications inventées ; des incohérences entre les documents comptables de l’assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015.
Mais l’affaire qui a fait déborder l’eau de la valse c’est l’affaire du match amical Mali- Chine. En effet le projet du contrat du match amical Mali-Chine adressé au président de la commission centrale des Questions juridiques pour avis et qui devrait être signé entre une agence en management des sports dénommée WSM représenté par son directeur général et la FEMAFOOT, représentée par son Président, a été rejeté tout simplement le montant de 70.000 dollars soit 33.600.000 FCFA était trop faible.
Malgré l’avis défavorable du président de la commission juridique d’alors Me Bassalifou Sylla, le président de la FEMAFOOT signa le contrat qui, bizarrement, était conclu entre l’agence en management des sports (WSM) représenté par son directeur général et la FEMAFOOT représentée par son secrétaire général. Le hic dans cette affaire c’est que le président de la FEMAFOOT adressa une correspondance en date du 05 février à la Fédération Chinoise de football pour les autoriser à payer directement le cachet du match à une agence dénommée Sports Marketing Company.
En fait il existait un vrai contrat de match conclut entre Moro Sports Marketing, agissant pour le compte de la Fédération chinoise de football et WSM agissant pour le compte de la FEMAFOOT pour un montant de 100.000 dollars soit 76.800.000 FCFA. Et si l’on tient compte d’un article fixant le prix en fonction du classement FIFA du Mali, le montant enregistré dans le compte comptable « No 7061000017 : droit des matchs amicaux » est de 19.400.000 FCFA. Suivant le classement FIFA du Mali au moment du match, le cachet du match est de 160.000 dollars.
Quant au contrat signé par le président de la FEMAFOOT est de 70.000 dollars soit un écart de 90.000 dollars soit 43.200.000 FCFA. Quant au président de l’Office du Niger Sports, il n’a fait qu’enfoncer le clou en mettant à nu les mensonges grotesques, la haine de Boubacar Baba Diarra. En presque deux ans de gestion Boubacar Baba Diarra, le football malien est frappé d’une malédiction inouïe en témoigne cette véritable déchirure en son sein à tous les niveaux. Tenez-vous bien, des trois ligues du Nord et des clubs sont exclus des activités de la FEMAFOOT, des journalistes sportifs divisés, des responsables se regardent en chien de faïence etc.
Espérons qu’avec la démission et le déballage du président de la CCQJ, du limogeage du secrétaire général de la FIFA, le fameux Jérome Valcke, l’ouverture d’une procédure pénale de la justice Suisse contre le président de la FIFA, Sepp Blater, les plus hautes autorités politiques du pays prendront enfin les choses au sérieux pour sauver le football malien de ce qui reste de ce vampire de Boubacar Baba Diarra et de ses affidés.

Sadou Bocoum