La commune rurale de Ouenkoro, cercle de Bankass vit actuellement la plus pénible vie de son existence depuis l’attaque meurtrière du 12 septembre 2015 par la secte des ‘’Santandji’’. Et pour cause la sous- préfecture a été vidé de ses autorités administratives, sécuritaires et scolaires. Les populations de Ouenkoro, fief de la commune rurale de la dite localité, est situé au Sud Ouest et à 100 km de Bankass et à 03 Km du premier village Burkinabè à savoir Béréma (sous-préfecture de Barani), ne savent plus à quel saint se vouer depuis l’attaque meurtrière du 12 septembre 2015 et qui a vu perdre la vie d’un gendarme en la personne de Issa Traoré affectueusement appelé Isaac.
Cela se comprend quand on sait que c’est la première fois de l’histoire de la commune rurale que les populations soient des témoins oculaires d’une attaque meurtrière. Ce qui est inquiétant surtout c’est le départ des autorités administratives (sous-préfet), sécuritaires (aucune force de l’ordre présente) et scolaires (enseignants) depuis le départ du renfort venu de Sévaré et de Bankass.
Mais ce qui inquiète de plus les populations de la commune rurale, c’est l’installation d’une véritable psychose car la foire hebdomadaire est en passe de disparaitre et surtout lors de la célébration de la fête de Tabaski, aucune autorité administrative, sécuritaire et politique n’était présente à Ouenkoro. Si rien n’est fait d’ici la rentrée scolaire, les classes risquent d’être longtemps fermées.
Hamady