Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Mali : La communauté internationale salue le Pésident Bouteflika pour la conduite de la médiation internationale par l’Algérie
Publié le samedi 3 octobre 2015  |  Elmoudjahid.com
La
© AFP par FAROUK BATICHE
La rébellion touareg du Mali a paraphé l`accord de paix d`Alger
Alger, le 14 Mai 2015, la rébellion a paraphé à Alger l`accord pour la paix au Mali du 1er mars.




Une réunion ministérielle consultative sur le processus de paix au Mali et sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, a été organisée, jeudi dernier à New York, en marge du débat général de la 70e session de l’Assemblée générale des Nations unies.

Cette réunion a été coprésidée par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, son homologue malien, Abdoulaye Diop et par le vice-secrétaire général des Nations unies, Jan Eliasson. L’objectif de la réunion consistait à dresser le bilan des progrès accomplis et des défis futurs entourant la mise en œuvre de l’Accord.
Lors de cette rencontre, les participants ont, notamment reconnu que le Mali avait atteint une “étape cruciale” de son histoire à la suite de la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation par le gouvernement du Mali et la plateforme, le 15 mai 2015 à Bamako, ainsi que par la coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), le 20 juin 2015.
Ils ont remercié la médiation internationale, notamment l’Algérie pour son soutien aux pourparlers de paix d’Alger, soulignant que la signature de l’Accord constituait “une première étape” vers la restauration de la stabilité et de la sécurité, l’amélioration des conditions de vie des populations maliennes.
Les participants ont exprimé, à cette occasion, leur “profonde préoccupation” face aux multiples obstacles entravant les progrès dans l’application de l’Accord en dépit du “large soutien” dont il fait l’objet au sein de la population.
Ils ont aussi condamné les récentes violations de l’Accord et des arrangements de cessez-le-feu par les mouvements politico-militaires signataires en les exhortant “à mettre en œuvre pleinement et sincèrement l’Accord et regretter les attaques continues en particulier de la part des groupes terroristes contre le personnel humanitaires, les forces de défense maliennes et de la Minusma”.
Au terme de cette rencontre, des hauts responsables de l’ONU (M. Jan Eliasson, vice-secrétaire général des Nations unies, M. Hervé Ladsous, secrétaire général-adjoint aux opérations de maintien de la paix), le Commissaire pour la paix et la sécurité de l’Union africaine, le ministre malien des Affaires étrangères, le représentant de l’Union européenne, de la Cedeao, de l’OCI, des membres du Conseil de sécurité, des contributeurs aux opérations de maintien de la paix ainsi que ceux de la médiation internationale pour la paix au Mali ont salué l’engagement “indéfectible” de l’Algérie en faveur de la stabilité du Mali.
Ils ont rendu un “hommage particulier” au Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour son “constant soutien” aux pourparlers de paix au Mali qui ont abouti à la signature de l’Accord.
Dans son intervention de clôture, M. Lamamra a appelé la communauté internationale “à accompagner, moyennant une solidarité sans faille, la médiation internationale ainsi que les parties maliennes dans la mise en œuvre et le suivi de l’Accord de paix afin de permettre au peuple malien d’en tirer rapidement les dividendes politiques et socio-économiques nécessaires à la restauration de la paix et de la stabilité”.

----------------------------------

Les parties maliennes signataires de l’Accord de paix doivent renoncer à la violence
Les Nations unies ont rappelé, hier, aux parties signataires de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, qu’elles devaient arrêter tout acte de violence et d’hostilité, lors d’une réunion ministérielle consultative sur le processus de paix malien, en marge de l'Assemblée générale de l’ONU, à New York. S’exprimant à cette occasion, le vice-secrétaire général de l'ONU, Jan Eliasson, a notamment indiqué que «toutes les parties signataires de l'Accord de paix devaient renoncer à la violence», a précisé un communiqué de l’ONU. «Cet accord est l'aboutissement d'un long processus», a dit M. Eliasson dans une allocution, en présence, notamment du ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, et du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Ramtane Lamamra. Le dialogue intermalien inclusif pour le règlement de la crise politico-militaire dans la région nord du Mali s’était déroulé durant plusieurs mois sous la conduite de l’Algérie, chef de file de la médiation internationale. «Le Mali a enregistré des progrès considérables, principalement grâce à la détermination du peuple malien, qui est resté fidèle, malgré les épreuves, à ses valeurs de tolérance et de dignité». Le vice-secrétaire général a, toutefois, constaté que l'application de l'accord ait été retardée par de récentes offensives, dans lesquelles les mouvements politico-militaires issus de la Plateforme et de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) «étaient parfois impliquées». «Les participants à cette réunion doivent envoyer un message fort aux parties signataires, surtout aux mouvements politico-militaires. Ceux-ci doivent renoncer à toute action qui violerait l'Accord et le cessez-le-feu», a-t-il insisté. M. Eliasson a également appelé les différentes parties à s’engager pour le règlement de «leurs différends» dans le cadre des mécanismes prévus par l'Accord et à en appliquer les dispositions relatives à la défense et à la sécurité. «Il est tout aussi important que le gouvernement mène à bien les réformes institutionnelles prévues par l'Accord. Cela permettra de renforcer la confiance des parties signataires et des habitants du nord du pays envers le processus de paix», a-t-il ajouté.

----------------------------------

Mme Mogherini réitère son appui et se félicite de la coopération avec l’Algérie pour aboutir à l’Accord
La haute représentante de l'Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Mme Federica Mogherini, a réitéré son appui à l'Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du dialogue intermalien inclusif, dont les rounds de discussions avaient été accueillis par l'Algérie, chef de file de la médiation internationale. «L'Union européenne a joué un rôle important dans la finalisation de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali, avec l'Algérie qui a conduit la médiation», a indiqué récemment Mme Mogherini, en réponse à des questions devant le Parlement européen. «L'UE va continuer à participer pleinement et de mobiliser tous les instruments disponibles à sa disposition qui peuvent contribuer à l'instauration de la paix, a-t-elle déclaré, soulignant qu'«il est tout aussi important que le gouvernement malien prend la tête dans le processus de réconciliation». Elle a, dans ce contexte, expliqué que les aides au Mali, pour la période 2014-2020 «sont dans la ligne de l'accord de paix. Elles couvrent la construction de l'état et l'introduction des réformes, la gouvernance, la consolidation de la paix, la sécurité alimentaire, le développement rural, l'éducation et l'infrastructure». «290 millions d'euros sur le budget de 615 millions d'euros qui a été alloué au Mali, devraient être engagés à la fin de l'année, sous réserve de l'approbation préalable par les Etats membres et de décision de la commission».
Commentaires