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EDITORIAL : Que fait encore Choguel à la tête de l’AMRTP après tant de gâchis ?
Publié le lundi 5 octobre 2015  |  Infosept
Atelier
© aBamako.com par mouhamar
Atelier sur " l` identification des abonnés à la téléphonie mobile"
Bamako, le 26 mai 2014 à L` Hôtel Radisson Blu. Le Ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne, Me Mamadou Gaoussou DIARRA a représenté son homologue de l’économie numérique, de l’information et de la communication, M Mahamadou Camara, pour présider l`Atelier sur " l` identification des abonnés à la téléphonie mobile".Photo: Directeur Général de l` AMRTP, Dr. Choguel K. MAIGA.




Le journalisme est un métier qui mène à tout. On arrive à découvrir des choses dans l’investigation qu’on n’imaginait pas auparavant. L’autocensure nous habite. Tout n’est pas à dire et tout n’est pas à publier. Et pour ce qui est à publier, il faut encore trouver les mots justes pour le dire. C’est ce que nous essayons de faire dans la découverte et à l’écoute des révélations sur la gestion du seul Ministre à deux salaires en République du Mali. De la part du président d’un parti, le MPR, qui se réclame officiellement de la gestion de l’UDPM, qui continue d’entretenir jalousement le souvenir de son mentor comme sigle dans ses statuts et règlements intérieur dans un Mali démocratique qu’on a refusé jadis, rien d’étonnant vraiment. Décidément, MPR est bien égal à Moussa Peut Revenir s’il n’est pas déjà aux commandes le bourreau de l’honneur qualifié de grand républicain.


Ce n’est pas étonnant pour quelqu’un qui se réclame de l’héritage de l’UDPM d’agir ainsi. Que ceux qui s’en trouveraient vexés et qui supporteraient mal notre crânerie qu’ils veuillent bien excuser d’un militant blasé acteur du 26 Mars qui a attendu en vain le changement, ce retour de manivelle à un COPPOMAN qui nous traumatisa jadis ici. La seule arme qui brille à présent est cette liberté d’expression qui est en définitive le seul butin qui nous reste à chérir. Daigner donc ne pas nous tenir rigueur des précisions que nous donnons. Le pays va mal et il faut bien des courages pour dénoncer la dérive. La République n’est la propriété de personne et personne n’a le droit d’abuser de ses fonctions pour l’achever.

Le cas de l’AMRTP se passe de tout commentaire. L’ex DG de l’AMRTP et actuel ministre en charge de l’Economie Numérique bat le record du népotisme et de la mal gouvernance. Le président du MPR, ancien cadre de la SOTELMA a fait d’une structure étatique, un bureau de placement pour sa famille, sa région, son ethnie et son parti. Sur plus de 53 agents toutes catégories confondues, 32 sont ses co-régionaires et près de 28 sont des militants du MPR obligés chaque mois de contribuer à la caisse du Parti qui se fait ainsi illégalement financer. Par éthique et pour des raisons de protection de la vie privée nous nous refuserons de publier la liste complète du personnel de l’Autorité et de leurs coordonnées. Mais ensemble dénonçons ce qui ne va pas à l’AMRTP :

• Stigmatisation de nos compatriotes sonrhaïs à des fins politiques
• Transformation d’un Service public en bureau de placement pour militants non qualifiés
• Délit de fixation de salaire à la tête du client en violation du principe « à diplôme égal, à responsabilité égale même niveau de traitement »
• Financement illégal de parti politique
• Mauvaise foi dans la gestion de contentieux judicaire entre l’AMRTP et certains de ses anciens cadres et Refus de pouvoir à des postes vacants depuis des années suite à des démissions de protestation contre mauvaise gestion
• Déséquilibre et partialité dans le traitement des dossiers d’opérateur et Mauvaise gestion dans le choix du troisième operateur
• Refus d’audit sur le Dossier de construction du siège de l’AMRTP et sur la situation des intérêts de placement du fonds d’accès universel à la BMS
• Poursuite de mandat illicite à la tête de l’AMRTP concocté pendant la Transition
• Manque d’initiatives de projets structurants pour booster les TIC dans le pays, etc.

O’BAMBA
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