En marge de la prière collective vendredi à la Grande mosquée de Bamako pour le repos de l’âme des victimes de la bousculade meurtrière survenue le 24 septembre dernier à La Mecque, la gestion du pèlerinage par les autorités d’Arabie saoudite a été critiquée par des religieux maliens. Sur les ondes de nos confrères de RFI, le président de l’Union des jeunes musulmans du Mali (UJMA) et proche du Shérif Ousmane Madani Haidara, Mohamed Macky Bah, a déploré que « souvent les gens s’occupent de leur business, plus que du côté religieux du pèlerinage, Donc, il faut revoir tout ça au niveau de l’encadrement, au niveau des agences de voyages, au niveau du gouvernement. Il faut tout revoir ». Cette sortie a été mal accueillie par d’autres chefs religieux qui parlent de règlements de compte et de guerre de confréries. Reste que les leaders de l’islam au Mali sont autant responsables que l’Etat dans la grande pagaille dans l’organisation du Hadj devenu un business comme tout autre duquel chacun ne pense désormais qu’à se faire la poche.
DAK