Le vendredi dernier, les autorités maliennes ont organisé une cérémonie dite de recueillement à la mémoire des victimes de la bousculade meurtrière du Hadj. Cette cérémonie organisée à la grande mosquée de Bamako, a été déviée de son objet et de son cadre. En lieu et place d’un recueillement, ce fut l’occasion de discours politiques de la part du chef de l’Etat et du président du Haut conseil islamique, le très contesté Mahmoud Dicko.
C’est vrai que le régime en place, après avoir multiplié les errements dans la gestion de cette affaire, où le nombre de victimes maliennes n’est toujours pas connu, voulait se rattraper avec cette cérémonie. Mais le deuil en famille a été ignoré au profit de considérations strictement politiciennes.
Bousculade à la Mecque :
Incertitudes sur les victimes maliennes
Quel est le nombre de victimes maliennes à la Mecque ? Pour le moment, le flou entoure la question.
En effet, les autorités n’ont pas à présent clairement dit à l’opinion le nombre de morts, de blessés et de disparus… Ainsi, sur les réseaux sociaux, plusieurs messages sont diffusés pour rechercher les nombreux disparus dont les parents sont sans nouvelle. Aussi, une certaine opacité a entouré la gestion de cette affaire par le ministère en charge des questions religieuses. Au fil des jours, l’angoisse gagne les familles des pèlerins.
Bousculade à la Mecque :
IBK a-t-il (vraiment) écourté sa visite à New York ?
Le président de la république, Ibrahim Boubacar Keïta, a quitté Bamako, le jeudi 24 septembre dernier, pour se rendre à New York en vue de prendre part à l’Assemblée générale de l’ONU. Ce même jour, des milliers de pèlerins, dont des Maliens périssaient en Arabie Saoudite, lors d’une bousculade meurtrière.
Le président IBK est retourné à Bamako, le mardi 29 septembre. Raison invoquée ? Il a écourté son séjour des Etats-Unis en raison de la situation à la Mecque.
En réalité, le chef de l’Etat, après son discours à la tribune des Nations unies, n’avait aucun motif valable de rester sur place. Aussi, IBK pouvait même renoncer à faire le déplacement, comme beaucoup d’autres chefs d’Etat.
Mœurs :
Des machines à sous pour enfants s’implantent à Bamako.
La dépravation des mœurs gagne du terrain dans notre pays. Ainsi, l’on assiste à l’implantation dans les quartiers de machines à sous destinés aux enfants. Ceux- ci peuvent miser avec des jetons. Le hic ? C’est que les jeux du hasard et autres jeux sont régis par une règlementation au Mali. Mais cette réglementation est loin d’être respectée. Et ni les mairies, ni les services de sécurité ne réagissent face à ce nouveau phénomène. Jusqu’où les autorités assisteront-elles à la dégradation des mœurs sous nos cieux ?
La Rédaction