En collaboration avec National democratic institute (Ndi), le Réseau des femmes parlementaires a organisé un atelier stratégique sur l’intégration du genre dans le travail législatif durant la transition. C’était du 19 au 20 décembre à l’assemblée nationale.
En vue de garantir une meilleure intégration du genre dans le travail législatif durant la transition, le Réseau des femmes parlementaires a organisé le présent atelier qui a été sanctionné par une batterie de recommandations.
Soulignons que cette rencontre a été marquée par trois communications. Il s’agit de la protection interne des droits des femmes, acquis et limites ; l’intégration du genre sur le plan législatif, expériences internationales. A cela s’ajoute les stratégies d’internationalisation des instruments juridiques internationaux dans le droit interne, les obstacles juridiques et psychosociologiques ainsi que les approches de solutions.
Suite à une analyse approfondie de ces thématiques, l’atelier a recommandé entre autres :
Sur le plan électoral
La relecture électorale pour aller vers le scrutin proportionnel avec une liste nationale sous le prisme du genre ; l’adoption d’une ordonnance pour l’adoption d’un quota de 30% de femmes dans les directions des partis politiques, dans les structures chargées de l’organisation des élections et dans la constitution de liste de candidature pour les élections législatives et communales.
Sur le plan de la participation publique et politique des femmes
Le réseau des femmes parlementaires préconise la réservation de 30% de postes aux femmes dans le gouvernement ; 30% pour la gent dans de hautes fonctions de l’administration de l’Etat. L’atelier a aussi demandé l’intégration systématique du genre dans toute proposition de loi et de tout projet de loi qui sera soumis à l’examen de l’Assemblée nationale.
Sur le plan de la protection des droits de femmes
L’atelier suggère le contrôle et le suivi de l’action gouvernementale en matière d’application des accords internationaux ratifiés par le Mali ; une synergie d’action entre le ministère de la justice, celui de la famille et les femmes parlementaires ainsi que les organisations féminines en vue de protéger et de promouvoir le genre. Rappelons que ledit atelier était placé sous la présidence du 2ème vice président de l’Assemblée, Assarid Ag Imbarcaouane. A ses côtes, on notait la présence de l’honorable Ascofaré Oulematou Tamboura, présidente du réseau des femmes parlementaires, le Directeur résident du Ndi au Mali, Dr, Badié Hima et des représentantes de l’ambassade royale du Danemark.