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© Autre presse par A.S
L’UNTM lève son mot d’ordre de grève Bamako, le 28 octobre 2014. Bourse de travail. La centrale syndicale et le gouvernement sont parvenus à un accord mardi tôt le matin (4 heures), entrainant la levée du mot d’ordre de grève pour les 29, 30 et 31 octobre prochains. L`information a été donnée aux journalistes. |
A travers cette déclaration rendue publique le vendredi 02 octobre 2015 et signée de son Secrétaire général, M. Yacouba Katilé, la Centrale syndicale a décidé de sortir de son silence. Un silence loin de manque d’intérêt sur la gestion de la crise qui secoue la partie septentrionale de notre pays mais qui avait pour but de donner au gouvernement, un climat ou une impression d’entente nationale afin qu’il puisse dans la sérénité, négocier et réussir à défendre les intérêts suprêmes du pays malgré les graves insuffisances et falsifications, voire des insultes à la Nation qui jalonnent les différents projets et accords concoctés à Alger. Des accords arrachés par la médiation internationale en l’absence de véritables forces vives de la Nation.
Cependant, dans son adresse à l’occasion du 1er mai 2015, l’UNTM, par la voie de son secrétaire général, avait fait des propositions parmi lesquelles on peut citer la tenue d’une concertation large de la Nation pour permettre au peuple de s’approprier des textes de l’accord et d’en décider son application dans le plus grand respect de nos valeurs et civilisations dans un contexte politico-économique délabré.
Des propositions transmises à la Mouvance présidentielle et à l’Opposition.
L’opposition, satisfaite des approches préconisées par l’UNTM, a répondu très favorablement en donnant des engagements d’une participation responsable, courtoise pour le bien-être du peuple malien. Cependant, la Convention de la Mouvance présidentielle est restée muette. Même pas un simple accusé de réception.
Des carences qui ont eu des impacts sur la gouvernance politique, sécuritaire, économique et sociale du pays, produisant un imbroglio qui heurte l’engagement patriotique et nationaliste.
Vu la tournure de plus en plus apocalyptique de la gestion de cette fameuse crise dite du Nord, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) s’est vue dans l’obligation de réagir.
A travers cette déclaration, l’UNTM compte signifier aux pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire) et la presse que sa posture ne sera plus celui d’un simple spectateur stérile face à la gestion catastrophique de la crise du nord. Dans ce cadre, elle tiendra très prochainement une grande conférence pour informer l’opinion nationale et les amis du Mali afin d’appréhender les dangers des errements intolérables.
Youssouf SANGARÉ
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