La relance de la médiation du Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM) dans la crise du football malien est un véritable signe d’espoir en vue de trouver une solution définitive. Pour cela, il faudra que les protagonistes acceptent volontiers la proposition que le comité leur fera. S’agissant de la ligue de football du District de Bamako, il faudra aussi s’attendre à une nouvelle Assemblée générale élective afin de mettre un nouveau bureau pour un mandat de 4 ans.
Enfin, le ministre des Sports Housseini Amion Guindo semble très déterminé, cette fois-ci, pour une sortie de crise définitive du football malien. Sa sortie médiatique du 1er octobre dernier a soulagé les acteurs sportifs. Certains n’ont pas hésité à apprécier la relance de la médiation du Comité National olympique et Sportif du Mali (CNOSM). “J’ai beaucoup apprécié cette belle initiative du ministre des Sports de relancer la médiation. Je pense que c’est un début de solution à cette affaire. C’est le lieu pour moi de lancer un appel pressant à tous les acteurs pour qu’ils mettent un peu d’eau dans leur vin. Personne n’a intérêt aujourd’hui que cette crise perdure. Il faut que les deux parties acceptent la proposition que le CNOSM va faire pour qu’on puisse sortir de cette crise” nous a confié, hier, un dirigeant sportif.
Dès cette semaine, le président du Comité Habib Sissoko entamera les démarches afin de trouver une solution à cette crise qui n’a que trop duré. Pour ce faire, il doit échanger et discuter avec tous les protagonistes pour faire une proposition concrète. “Je pense que le Président du CNOSM est la personne la mieux indiquée pour cette médiation. Et je suis sûr qu’il trouvera une solution si les deux parties lui facilitent la tâche” précise un autre acteur sportif.
L’affaire de l’Assemblée générale de la ligue de football du district de Bamako sera aussi au centre de la médiation. On se rappelle que Kassoum Coulibaly dit Yambox a été élu, le 26 septembre dernier, à la tête d’un bureau de 23 membres. Selon nos sources, il dispose de la majorité du collège électoral avec 5 districts et 7 clubs de première division. Au même moment, le président sortant, Boubacar Monzon Traoré a, lui aussi, mis en place un autre bureau “parallèle”.
Dans cette affaire, il faut s’attendre à l’organisation d’une nouvelle assemblée générale afin de mettre en place un autre bureau pour une durée de 4 ans.
Alou B HAIDARA