Pour le président de l’Association pour la promotion et le développement du Mali (APDM), Bandiougou Diawara, » à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles ; les élections présidentielles libres et transparentes doivent être organisées pendant le premier trimestre 2013… plus longtemps durera la transition, plus grands seront les périls qui guettent notre nation et notre démocratie.
Dans sa déclaration liminaire, le président de l’APDM a indiqué qu’il faut être malien pour être fier et jaloux du passé glorieux du Mali. Il a expliqué qu’après avoir vu tout ce qui se trouve au musée des armées, le Malien ne peut qu’être fier et admirer les symboles de loyauté, de courage, de force, de dignité et de patriotisme des Kankou Moussa, Firhoun Ag El Insar, Babemba, etc.
Pour Bandiougou Diawara, le Mali doit courageusement aller aux urnes en organisant des élections présidentielles libres et transparentes pendant le premier trimestre 2013. Cela permettra au pays d’avoir un président démocratiquement élu pour retrouver sa stabilité politique et démocratique.
» Nous ne partageons pas l’idée selon laquelle la récupération des régions du nord doit être un préalable avant l’organisation des élections. L’organisation des élections générales et l’installation de l’ordre républicain sur toute la partie nord du pays peuvent se faire de façon concommitante, tout en prenant le soin de dispenser exceptionnellement les électeurs (en situation de réfugiés) de cette partie du pays à participer à ces élections. Et le président de l’APDM de souligner qu’à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Pour M. Diawara, plus la transition va durer, plus grands seront les périls qui menaceront la nation et la démocratie malienne. L’avantage d’avoir un président élu dans les meilleurs délais», a-t-il ajouté, est de renforcer les pouvoirs des autorités constitutionnelles et d’écourter la période d’incertitude de la transition. Toute chose qui favorisera le retour des investisseurs et autres partenaires du pays.
L’APDM prend acte de la rectification de la transition à travers le choix d’un nouveau Premier ministre. M Diawara a assuré que l’association demeure convaincue que ce nouveau départ donnera une impulsion plus forte à l’élan de sortie de crise. Ce qui se concrétisera par une organisation très rapide des élections présidentielles tant attendues.
Pour l’APDM, les concertations nationales, longtemps reportées, doivent se tenir au plus tard en fin janvier 2013. Elles doivent être inclusives et consensuelles afin de redynamiser le soutien de la communauté internationale. « Avec ou sans la communauté internationale, nous appelons les autorités de la transition à engager sans attendre les opérations de rétablissement de l’ordre républicain sur l’ensemble des régions du nord « , a-t-il déclaré.
Les négociations déjà en cours, a indiqué le conférencier, doivent être centrées uniquement sur les questions de développement du septentrion malien. Et le président de l’APDM de saluer le vote des résolutions 2071 et 2085 de l’ONU qui rejettent toute possibilité de partition du Mali.
Rappelons que l’APDM est une association qui a été créée le 25 juillet 2011, dont le lancement a eu lieu le 17 mars 2012, soit cinq jours avant le coup d’Etat du 22 mars.
