Chaque peuple se développe avant tout avec ce qu’il possède. Des hommes et des femmes avec un but et des moyens déterminent le cadre. La chance et l’audace contribuent à la réussite des projets. Il faut beaucoup de petites pierres pour construire l’édifice puis déterminer quelle pierre est angulaire et quelle autre est fondamentale. C’est l’alchimiste qui est maître d’œuvre car lui sait qui peut apporter quoi à quel niveau. Certains naissent alchimistes, d’autres le deviennent mais ils sont faciles à reconnaître. Par lustre il en naît seulement une poignée par pays. Une fois l’édifice construite et décorée selon les goûts des petites mains il faut la sécuriser. . Il faut monter la garde de façon permanente de sorte à ce que nulle ne vienne l’attaquer et la détruire.
Le bien-être de la communauté en dépend. La garde meurt mais ne se rend pas. Si réellement chaque âme de la cité a contribué à l’édification de la cité, sa protection devrait couler de source. Ceux qui ont couilles se lèveront telle une muraille pour former un rempart sur le chemin de l’agresseur. Certains plus faibles tomberont dès les premiers arcs lancés par l’ennemi puis ceux portant des couilles en bonne santé résisteront en élaborant une stratégie de guerre pour repousser l’ennemi et le battre. Dans un système où cohabitent des couilles en bonne santé et des sans couilles, quand vient je jour des décisions qui déterminent l’avenir de la cité, seuls les couillus prennent les décisions. Dans une cité ou des hommes et des femmes mettent la pérennité de la cité au-dessus de leurs bourses, on agit ainsi. C’est une question d’avoir des couilles ou de ne pas en avoir. Ceux qui n’en ont pas doivent faire appel à ceux qui en portent. Le devenir de tous en dépend.
Jeunesse malienne sans repère ni référence, à défaut de porter des couilles en bonne santé, écartons nous pour qu’agissent ceux d’entre nous qui compte faire une opération chirurgicale de changement de sexe mâle en couilles en bonne santé.
C’est juste une question de couilles.
Que les sans couilles aiguisent leurs talent d’applaudimètre pour acclamer les rares qui oseront affronter l’opération qui fera d’eux des hommes utiles. Ne pas avoir de couilles n’est un crime mais jouer à en avoir est condamnable. Notre problème au Mali provient du fait que tous ceux qui portent la barbe s’identifient à des hommes et promettent de se battre quand la cité est en paix apparente. Quand arrive le jour de guerre, on découvre des femmes à barbe inaptes à la guerre. La guerre est une question de stratégie de couillus. Faisons-nous opérer ou empruntons des couilles aux voisins.
La garde meurt mais ne se rend pas, ne plie pas, ne casse pas