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© aBamako.com par Momo
Opération Tabaski de l’ONG Temps d’Aide-Mali Bamako, le 24 septembre 2015 l’ONG Temps d’Aide-Mali a distribué des viandes pour les démunis |
Comme s’il avait une dent contre les journalistes, le ministre des Affaires religieuses et du Culte a pris à partie certains journalistes qui, pendant les préparatifs du Hadj, avaient pensé recadrer le débat autour de la préparation du Hadj.
Le ministre des Affaires religieuses et du Culte, M. Diallo voudrait-il que la presse, dans son ensemble, fasse de la communication gouvernementale, c’est-à-dire qu’elle soit dévouée à la cause du gouvernement ?. C’est l’avis de Thierno Diallo, au vu des remontrances qu’il eu à l’égard de la presse dimanche au cours de la conférence qu’il a animée dimanche dernier sur le bilan de la bousculade de Mina.
Manifestement, le ministre oublie que la liberté d’expression forme l’esprit critique provoque la confrontation des idées et fait jaillir la lumière, d’autres diraient la vérité.
Dans cette affaire du pèlerinage 2015, il apparaît, à l’analyse des propos du ministre du Culte, tenus à l’égard de la presse en l’occurrence, celle privée, que le péché de celle-ci, a été d’avoir dénoncé la communication gouvernementale sur le drame de Mina et les préparatifs mêmes du pèlerinage.
Le manque d'information, la lenteur à informer de la part des autorités maliennes et l’incertitude qui a entouré le sort des blessés et des disparus ont suscité beaucoup d’inquiétude chez les Maliens et ont été relayés par la presse, a été dénoncé par la presse.
Au cours de la conférence de presse, le ministre Thierno Diallo, a démontré qu’il manque encore de tact dans sa façon de communiquer. Interrogé par un confrère sur le mécanisme mis en place pour retrouver les pèlerins maliens disparus (plus de 250), le ministre des Affaires religieuses et du répond : « …Ils (Ndlr, les parents des victimes) doivent s’adresser aux agences de voyages qui les ont amenés», pour ainsi dire, qu’il n’est que le ministre des pèlerins de la filière gouvernementale.
Le ministre Diallo a-t-il oublié que sur les lieux saints du pèlerinage, il n’y a pas de pèlerins de la filière privés ni gouvernementale ?.
Amadou Sidibé
www.lesechos.ml
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