La Convention nationale pour une Afrique solidaire, (Cnas-Faso Hèrè) exige une enquête internationale sur le drame survenu à Mina (La Mecque) au cours du pèlerinage, où plusieurs pèlerins ont perdu la vie, d’autres blessés et de nombreux disparus.
Le parti que dirige le Dr. Soumana Sacko, est indigné par le drame qui est survenu à Mina. Il s’agit d’une bousculade qui a causé la mort de nombreux pèlerins. Dans ce drame, 70 Maliens ont perdu la vie, 4 ont été blessés et 271 de nos compatriotes disparus.
Le bureau politique national et l’ensemble des cadres et militants de la Convention nationale pour une Afrique solidaire, (Cnas-Faso Hèrè) présentent leurs condoléances les plus émues aux familles des victimes maliennes et étrangères des deux tragédies qui ont, cette année, lourdement endeuillé le pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam. Ils souhaitent prompt et plein rétablissement aux blessés, écrit la Cnas, dans une correspondance dont une copie nous est parvenue.
"Face à l’ampleur de la tragédie qui vient de frapper l’ensemble de la Oumma islamique mondiale et l’humanité tout entière, la Cnas-Faso Hèrè exige que soit diligentée, sous l’égide de l’Organisation de coopération islamique, (OCI), une enquête internationale sur les causes du désastre, afin de situer les responsabilités, notamment celles du pays hôte et d’assurer, à l’avenir, des conditions plus sécurisantes de déroulement du pèlerinage", ajoute encore le parti.
En outre, la Cnas-Faso Hèrè recommande aux autorités maliennes d’améliorer sa communication avec l’opinion publique nationale en général et avec les familles des pèlerins en particulier; de revoir de fond en comble l’encadrement institutionnel et l’organisation du pèlerinage, y compris l’assainissement des nombreuses agences de voyage, souvent créées de façon ad hoc; et de veiller à assurer à nos pèlerins, toutes filières confondues et en partenariat avec tous les entre autres intervenants locaux et étrangers, un suivi plus étroit en Terre Sainte, ainsi que des conditions d’accueil, d’hébergement et de retour moins chaotiques.
Denis Koné