Nos confrères de l’ ORTM chargés de couvrir le hadj 2015 vivent des moments difficiles à la mecque. Nous nous inclinons sur la mémoire de nos illustres pèlerins rappelés à Dieu. La situation de maltraitance dans laquelle se trouve nos confrères frise l’inconscience, l’irresponsabilité et la méchanceté. Au département, on ment pour sauver son fauteuil. On fait tout pour que la vérité sur le traitement réservé à Mahamadou Doumbia et son équipe ne soit pas divulguer.
Le ministre en charge des Affaires Religieuses et du Culte, lors de sa conférence, interpellé sur le sort de nos confrères a dit que l’équipe de l’ORTM envoyée à la Mecque était en train de dormir tranquillement à l’Hôtel au moment ou les pèlerins partaient à l’aéroport de Djedda situé à soixantaine de kilomètres de la Mecque. Nous sommes à mesure de vous dire qu’il s’agit là d’un mensonge grave du premier responsable du département, qui tient coûte que à son fauteuil. Est-ce qu’il a demandé à son chargé à la communication ce qui s’est passé entre lui et l’équipe de l’ORTM ?
De source digne de fois, le chargé de communication du ministère, Habib Kane a suggéré d’amener les journalistes dans le mini car, dès qu’il sera prêt le samedi matin. Il était déjà une heure du matin, heure de l’Arabie Saoudite. Et pour la circonstance nos confrères ont veillé, attendant un appel hypothétique de Habib Kane, qui n’est jamais venu. Selon des informations qui nous parviennent, le chargé à la communication est parti à l’aéroport vers trois heures trente du matin sans avisé qui que ce soit. Joint au téléphone par nos confrères, Habib a dit à ceux-ci, qu’il était déjà prêt pour embarquer.
Ce fut l’angoisse et le désarroi. Le superviseur General qui était de bonne foi n’a pu rien faire. Il est lui aussi reparti a Bamako. Le Directeur de la Maison du Hadj a fait aussi de son mieux avant de partir à Bamako. Mahamadou Camara et son équipe doivent peut être attendre jusqu’au vendredi 9 octobre 2015, pour regagner Bamako. Un tel traitement ne s’est jamais passé à l’encontre d’une équipe de l’ORTM.
La rédaction