Les affaires de l’avion présidentiel et des marchés de matériels et d’équipements militaires ont vécu, au moment ou notre pays mal gouverné a souffert du manque de confiance de nos partenaires. A peine cette confiance retrouvée, revoilà des signes de mal gouvernance qui ne trompent pas. Le marché des 1000 tracteurs du Président, présentés comme le cadeau du siècle pour magnifier le 22 Septembre, fête de l’indépendance du Mali, et tenter de faire avaler la couleuvre aux Maliens, se dévoile comme étant un canular.
La couleuvre peine à passer en travers de la gorge des Maliens qui ne dorment plus que d’un seul œil du fait de l’insécurité dans un pays qui échappe chaque jour davantage à ses gouvernants.
Les marchés de gré à gré déguisé sous la couverture d’appel d’offres taillé sur mesure, aux fins de délibérément exclure certains opérateurs économique et de s’assurer l’adjudication d’autres, ont libre cours. Un marché de 450 tracteurs dans un délai d’exécution de 45 jours, alors qu’aucune exigence de temps ne s’imposait. Les vrais motifs de cet échafaudage risqué et mafieux n’étant autre que les juteuses retro commissions, au détriment de l’Armée malienne, du paysannat malien, des braves populations du Mali et de nos partenaires techniques et financiers, qui aident notre pays en crise, avec les impôts de leurs contribuables. Mais aucune combine n’échappera à l’heure de l’ultime quête de l’efficacité de l’aide. A bon entendeur…
B. Daou