Entre recrutements mafieux et convoitise autour du poste de Directeur Général Adjoint (DGA), l’institut national de prévoyance sociale (Inps) vit dans la tourmente sous l’œil complice du chef du département.
Même si nous voulons passer sous silence le recrutement de nouveaux agents, le sujet revient en vedette. Car, la liste définitive des candidats pour le test est prise en otage par le directeur général de l’Inps qui aurait passé dans des conditions troubles le marché à son ami promoteur du cabinet de recrutement SIMES à Banankabougou. Ici, magouille, népotisme, faux diplômes font la loi. D’où la colère des nombreux candidats mécontents qui se battent en portant plainte contre la direction de l’Inps.
Comme si cela ne suffisait pas, à l’Inps, le sulfureux dossier des départs volontaires refait surface. Il s’agit d’une vraie mafia organisée en faveur de certains agents du service qui n’ont pourtant pas atteint le nombre d’années requises pour faire valoir ce droit. Scandaleux ! Tenez vous bien, près de 3 à 5 milliards sont en jeu. Et le plus petit bénéficiaire a reçu au minimum un chèque d’au moins 20 millions.
Aussi, à l’Inps le poste de DGA vacant depuis le départ de M.N’Djaye qui gênait beaucoup l’actuel directeur met en compétition plusieurs cadres dont Mme Golfa, fille de l’ancien président de la transition Dioncounda Traoré, Ousmane Karembé ancien prisonnier sous le regime Konaré dans le dossier de l’entreprise chinoise Covec, M.Coulibaly actuel chef des prestations en espèces et le puissant DR de Kayes, Seydou Siaka Diarra. Idem pour le fauteuil d’agent comptable, puisque le titulaire du poste Modibo Diarrah vient d’être promu PCA à la BHM. Dans cette agitation entretenue, c’est le silence du ministre de tutelle, Hammadoun Konaté qui irrite et qualifié de louche. A suivre !
Djibril Traoré