De retour de la Mecque, le ministre des affaires religieuses et du culte, Thierno Oumar Hass Diallo a animé une conférence de presse, hier dans la salle de conférence de son département. Pour le seul ministre ayant effectué le déplacement pour apporter la compensions des plus hautes autorités et s’en querir de la réalité des faits, seul le contexte religieux permet de comprendre la tragédie de Mina.
Pour le ministre des Affaires religieuses et du culte dépêché sur les lieux par le président de la république, il faut être témoin pour comprendre l’ampleur du désastre humain qui n’a d’égal que la grandeur de Dieu. Même si Thierno Oumar Hass Diallo comprend la douleur des familles qui ont perdu un membre, il a demandé aux uns et aux autres de mettre la chose dans son contexte.
En réponse à ceux qui reprochent au gouvernement son manque de communication, le ministre a été très clair. Selon lui, la tragédie de Mina n’est pas un accident banal qui permet en un clin d’œil de faire un bilan. Il a laissé entendre qu’à ce jour qu’aucun bilan n’est exhaustif. Toujours selon le ministre des affaires religieuses, l’identification des victimes est un long processus qui prend énormément de temps.
L’impossibilité d’identifier des corps calcinés ou entièrement défigurés complique davantage l’élaboration d’un bilan
Après le constat sur le terrain et le travail abattu par les encadreurs pour éviter un bilan beaucoup plus lourd, le ministre a tenu à les féliciter. Selon le ministre Diallo, sa présence au nom du chef de l’Etat et de l’ensemble du gouvernement a été largement appréciée par l’ensemble de nos compatriotes.
En attendant que les enquêtes déterminent les causes profondes de cette tragédie, le Ministre a laissé entendre qu’à l’heure de la conférence, notre pays dénombrait environs 70 morts, 5 disparus retrouvés et 271 portés disparus.
Lamine Diallo