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Sortie de crise : L’Etat malien et la Cma accordent leurs violons à Kidal
Publié le vendredi 9 octobre 2015  |  Le Prétoire
Réunion
© aBamako.com par A.S
Réunion du comité de suivi sur l’accord de paix
Bamako, le 21 juillet 2015 le comité de suivi sur l’accord de paix a tenu sa 3e réunion au CICB.




Des représentants des autorités maliennes et ceux de la CMA sont à Kidal depuis le mardi 6 octobre. Le but de ce déplacement est d’évaluer les besoins des populations dans différents domaines du développement. Afin de mettre en pratique l’esprit de l’Accord d’Alger pour une sortie de crise rapide du pays.

Des techniciens de l’État Malien, accompagnés par des membres de la CMA, sont en ce moment à Kidal. L’objectif de cette visite est « d’évaluer les besoins des populations de Kidal dans le domaine de l’éducation, de la santé, de l’électricité et de l’eau, afin de les appuyer dans ces différents secteurs ». Les résultats de ces évaluations devront permettre de fixer la date d’ouverture des classes à Kidal. Le Mali est «sur la bonne voie» même si des «questions confligènes» doivent être résolues, en vue de la réconciliation nationale.

Avec cette rencontre à Kidal entre autorités maliennes et responsables de la Cma, nous pouvons dire que nous sommes sur la bonne voie. Incontestablement, il y a l’accalmie sur le théâtre des opérations, tout n’est pas résolu mais les Maliens doivent marcher tranquillement, sans peur, aller et venir. Et pour ce faire, il faudra que les acteurs de la crise se parlent. La sécurité doit être assurée par ceux qui sont chargés par la République (policiers et Gendarmes) et non par des supplétifs, c’est-à-dire les bras armés des groupes d’autodéfense et de la Cma.

Surtout qu’il s’est passé des choses graves, il faut que les Maliens acceptent d’en parler, il y a des auteurs, il faudra donc pour cette raison que les responsabilités soient assumées et il y a aussi des victimes, il faut qu’elles soient identifiées, qu’elles obtiennent réparation» même «symboliquement», si nous voulons aller vraiment à la paix. La réconciliation est un impératif qui ne doit exclure personne. Chacun doit y participer, mais avec une franchise totale. Tout de même, la réconciliation est une œuvre de longue haleine, on sème aujourd’hui mais c’est dans 10, 15 ans qu’on verra si les Maliens ne retomberont pas dans leur turpitude. Espérons que cette rencontre de Kidal va poser les bases solides d’une réconciliation nationale entre les fils d’un même pays.

Paul N’GUESSAN
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