Cette rentrée appelée également budgétaire permettra de voter le budget national. Cependant, elle est mise en exergue pour l'élection des autres membres de bureau tout en gardant la configuration initiale de l'AN. Le président seul étant intouchable jusqu'à la fin de cette législature.
C'est le lundi dernier qu'a eu la rentrée parlementaire d'octobre de l'hémicycle de Bagadadji. Cette rentrée a permis au président Issiaka Sidibé de rendre hommage aux nombreux pèlerins maliens décédés ou disparus à la Mecque. En dehors de son traditionnel discours d'ouverture.
Il faut signaler que plus de 44 projets et propositions de loi, dont les renvoyés des sessions précédentes et les nouveaux déposés du Gouvernement, seront passés au peigne fin. Ce serait pendant cette session d'octobre qui s'est ouverte. Cela, en plus de l'essentiel de la session c'est-à-dire le projet de Loi de Finances 2016.
D'autres faits marquants du discours du président Sidibé, il a révélé que le Mali a été choisi pour l'organisation de l'Assemblée Régionale Afrique de l'APF, pour mai 2016. Egalement, pour la Conférence annuelle de l'UPCI en janvier - février 2017 à Bamako.
En outre, depuis avant cette ouverture, il n'était point une surprise que la majorité allait se casser les dents. Notamment l'Apm contre le duo Adéma-Asma d'autant plus que des députés Asma occupaient des postes au nom de l'Apm. La rupture ayant été consommée, tout laisse croire que la passe d'arme risque d'avoir lieu sauf si le parti majoritaire accepte de faire des concessions ou parvient à baisser la tension.
En tout cas, c'est parti pour une session très mouvementée avec déjà l'interpellation du gouvernement sur la lutte contre l'impunité et la corruption. Il ne suffit pas d'interpeler pour interpeler mais il faut que le jeu en vaut la chandelle.
Ousmane COULIBALY