1995-2015, cela fait 20 ans que l’école fondamentale de Fanidiama a ouvert ses portes. Les fils du terroir à travers le collectif des Etudiants, Jeunes Diplômés et Sympathisants de Fanidiama ont mis à profit trois jour de festivité afin de rendre cet anniversaire, combien important, immortel.
L’ouverture de la cérémonie a eu lieu dans la cour de l’école fondamentale de Fanidiama, le 25 octobre 2015. A l’occasion, les fils du terroir à travers le Mali se sont donnés rendez-vous afin de passer ensemble ce moment de liesse.
Première intervention, le chef du village à travers son fils qui a tenu à remercier tous ceux qui ont effectué le déplacement. Pour lui, ces trois journées sont un moment de retrouvailles entre les fils du pays afin non seulement de commémorer l’anniversaire mais aussi de parler de l’avenir du village.
Le Directeur de l’école a quant à lui fait un bref exposé de la création de l’école de 95 à nos jours. Selon lui, le bon maintien et les résultats engrangés sont l’effort d’abord des parents d’élèves qui n’ont cessé de s’investir pour la bonne cause de l’école, en se privant de bras valides (milieu purement agricole) au profit de l’éducation des garçons mais aussi des filles. L’Etat aussi a été remercié mais le Directeur sollicite un accompagnement de taille encore afin de résoudre certains problèmes y afférant à la bonne éducation et l’instruction des enfants.
Le Secrétaire général du collectif, a aussi rendu un vibrant hommage à l’endroit des parents sans lesquels ce jour relèverait du rêve. Se priver des bras valides, investir leurs maigres ressources (financières) dans l’éducation des enfants. Aujourd’hui, selon le SG, les résultats sont patents et honorifiques. Car l’ensemble des membres du collectif sont des purs produits de cette école et aujourd’hui ils possèdent de bagages intellectuels capables de porter loin des messages et actes contribuant au développement du bercail.
Le représentant du DCAP et le maire ont tous apprécié le geste du collectif à sa juste valeur et sollicité les jeunes d’autres localités à s’y inspirer. Ils ont par la suite promis d’accompagner le village afin de relever les obstacles, en termes de besoins, pour l’atteinte des objectifs dans la scolarisation des enfants et leur suivi jusqu’à l’achèvement universel, c’est-à-dire le DEF.
Les interventions ont été entremêlées par des prestations exposant la richesse culturelle de la localité : agriculture, les chasseurs, les instruments de musique, les plats culinaires etc.
Ce même jour, le soir à 15 heures, un illustre fils du cercle, professeur N’Do Cissé a animé une conférence débat.
Les deux jours suivants, il y a eu comme activités le reboisement, des consultations médicales gratuites, des activités sportives et soirées culturelles et de remises de prix aux élèves.
Boubacar Yalkoué