Une campagne vient d’être lancée dans ce sens avec comme stratégie de faciliter la consultation stratégique entre les principales organisations de la société civile et les partenaires de l’Afrique
Les travaux de la rencontre des organisations de la société civile de l’Afrique francophone sur les flux financiers illicites (FFI) se sont achevés la semaine dernière à Dakar. Durant deux jours, les participants venus du Burkina Faso, du Tchad, du Sénégal, du Mali, du Burundi, de Côte d’Ivoire, de Mauritanie, de Tunisie ont discuté des conclusions et recommandations du rapport du Groupe de haut niveau sur les flux financiers illicites.
Rappelons que ce rapport a été présenté lors du 24è sommet de l’Union africaine à Addis Abeba et adopté par les dirigeants africains. Les conclusions du Groupe de haut niveau dirigé par l’ancien président sud-africain Thabo M’Beki font écho aux messages que la société civile à l’échelle du continent avait lancés pour dénoncer la menace que représentent les FFI pour le développement inclusif de l’Afrique et appeler à une action politique urgente pour vaincre le phénomène.
L’une des conclusions les plus importantes du rapport est que les sorties illicites de capitaux du continent africain sont considérables et se situent à un taux alarmant de 20,2% par an (selon les calculs effectués par Global Integrity (GFU) sur la période 2002-2011).
... suite de l'article sur L’Essor