Société
Mouvement de foule meurtrier à la Mecque : Le bilan atteint 1587 tués
Publié le mardi 13 octobre 2015 | L’Indicateur Renouveau
.jpg)
© Autre presse par DR
Drame à la mecque |
 |
NEWS |
|
|
NEWS |
© Autre presse par DR
Drame à la mecque |
Le bilan de la gigantesque bousculade au pèlerinage de La Mecque s’est encore alourdi, lundi 12 octobre. Au moins 1587 personnes y ont trouvé la mort, selon des chiffres donnés par 30 pays. Ce nouveau décompte en fait la catastrophe la plus meurtrière de l’histoire du Hajj, le pèlerinage des musulmans en Arabie saoudite.
Depuis le bilan officiel de 769 morts fourni le 26 septembre, deux jours après le drame, les autorités saoudiennes n’ont plus donné de nouveaux chiffres. Mais le nombre des morts a plus que doublé par rapport aux chiffres officiels saoudiens, selon des gouvernements et des commissions nationales du pèlerinage.
De nombreux pèlerins toujours portés disparus
Ryad n’a toujours pas fourni de décompte par nationalité des victimes. Mais d’après les bilans donnés par les pays concernés, l’Iran est le pays le plus touché avec 464 morts, devant l’Egypte 177 morts, le Nigeria 145 morts, l’Indonésie 120 morts et l’Inde 101 morts. Et de nombreux pèlerins sont toujours portés disparus depuis cette bousculade, qui a eu lieu lors du rituel de la lapidation symbolique de Satan à Mina, près de La Mecque.
La précédente catastrophe la plus grave survenue lors du grand pèlerinage musulman remonte au 2 juillet 1990. Une bousculade dans un tunnel de Mina avait fait 1426 morts parmi des pèlerins, asiatiques pour la plupart.
GESTION DU DRAME DE MINA A LA MECQUE:Le Pla invite le ministre Thierno Diallo à l’Assemblée nationale
Quelques semaines après le drame survenu à Mina (La Mecque), le Parti lumière pour l’Afrique (Pla) a animé une conférence de presse pour attirer l’opinion sur la gestion de ce drame qui a fait plus de 100 morts maliens. Le Pla décline la responsabilité du pays hôte dans le drame et point un doigt accusateur vers le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Hass Diallo.
Seydou Diawara dit Martin, président du Parti lumière pour l’Afrique (Pla) était dimanche face à la presse pour informer l’opinion sur la position de sa formation politique dans la gestion du drame de Mina, le 24 septembre 2015 à La Mecque, qui a fait plusieurs blessés, d’autres disparus et des dizaines de morts.
Selon le Pla, depuis la campagne 2014, le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Oumar Hass Diallo, a montré ses limites dans la gestion du Hajj au Mali. “Depuis 2014 l’organisation du pèlerinage, anime le débat. Et malgré tout, les observations des personnes ressources ne semblent point servir au ministre Diallo”, a-t-il constaté.
Pour lui, le manque d’information, la lenteur à informer des autorités maliennes et l’incertitude qui a entouré le sort des blessés et des disparus ont été les erreurs du gouvernement. Mais, s’empressera-t-il d’ajouter, “ces erreurs ne doivent pas étonner les Maliens, puisque le ministre n’a pas une lecture critique sur la chose”.
“Dans un département sensible qui gère la question de la religion, le ministre devait connaître le nombre des pèlerins, des agences de voyage privées ou gouvernementales et créer un cadre permanant d’échange avec les encadreurs”, a-t-il regretté. C’est pourquoi, le ministre Thierno Diallo manque toujours d’information sur le nombre réel des disparus, blessés et morts, selon Martin.
“Plus de trois semaines après le drame l’Etat n’a pas mis en place un mécanisme pour retrouver les pèlerins maliens disparus. Une façon de dire, qu’il n’est que le ministre des pèlerins de la filière gouvernementale. Et mieux, il s’adonne à un exercice de tourisme au pays hôte…”
Le Pla invite le ministre Thierno Diallo à un exercice de critique et d’autocritique à l’Assemblée nationale.
Bréhima Sogoba
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
