« Le défi pour nos universités, dans la mise en œuvre du système LMD, est de faire de l’usage des TIC et du virtuel un moyen d’innovation pédagogique pour accompagner la réforme». Le lundi 3 octobre 2015, l’Institut des sciences politiques, relations internationales et communications (Ispric) a tenu, dans son nouveau complexe universitaire sur la Colline de savoir, derrière l’hôtel Olympe, sa rentrée universitaire 2015-2016. Cet événement grandiose était placé sous l’égide de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mme Siby Ginette Bellegarde. C’était en présence du Directeur général de l’Ispric, Mohamed Gackou, des étudiants ainsi que des invités remarquables.
Il est à savoir que l’équation à résoudre au cours de la nouvelle année académique pour l’Institut des sciences politiques, relations internationales et communications (Ispric) est «Conforter l’excellence». En expliquant cette équation, le Directeur général, Mohamed Gackou a dit ceci : «Nous le savons tous, nos universités sont confrontées à de nombreux défis, dont particulièrement, l’insuffisance des ressources financières, humaines et matérielles, la baisse de l’efficacité, de la qualité et celle de la pertinence de nos formations et de qualité et celle de la pertinence de nos formations et de notre recherche». D’où la nécessité de l’avènement du Système LMD (Licence-master-doctorat) afin d’harmoniser les formations universitaires à proportion de la sous-région.
Selon le Dg Gakou, le système LMD ne suffit plus. «Il s’agira aussi, pour nos universités et grandes écoles, de faire de l’usage des TIC et du virtuel un moyen d’innovation pédagogique pour accompagner le système LMD», a-t-il recommandé.
Il dira en outre : «L’Ispric a intégré, à cet effet, dans son plan stratégique de développement, l’utilisation des équipements modernes avec des applications innovantes dans son système d’enseignement pour mieux répondre aux exigences du marché de l’emploi dans un contexte actuel d’apprentissage actif et significatif». L’Ispric a également inscrit, a indiqué le Dg Gackou, parmi ses actions prioritaires, la création et l’utilisation des laboratoires pour non seulement l’optimisation de l’accès à l’Information scientifique et technique (IST) pour une meilleure qualité de l’enseignement et de la recherche à l’Ispric ; mais aussi pour permettre aux étudiants de développer leurs créativités.
En sus, le Dg Mohamed a mentionné dans son allocution, la construction des studios télé et radio dotés d’équipements modernes permettant aux étudiants de se frotter à la réalité de la vie professionnelle et ce même, avant de quitter l’école. Autre spécificité de l’Ispric, c’est la multiple nationalité des étudiants. «Vous l’aurez constaté, à l’Ispric, il y a plusieurs nationalités parmi nos étudiants. Cela dénote de la volonté de notre institut à faire de l’intégration le meilleur outil de réussite pour notre continent qui n’aspire qu’au développement qui passe nécessairement par la qualification de ses ressources humaines», a-t-il témoigné. Le Dg a conclu ses propos en saluant le corps professoral pour la qualité de son travail et a exhorté les étudiants à saisir cette rentrée dans l’innovation des performances.
Prenant la parole, Aliou B. Fofana, directeur de la programmation et du développement a rappelé qu’à la veille de cette rentrée académique-universitaire 2015-2016, l’Ispric a offert 5 bourses d’études aux nouveaux bacheliers. Et ce à travers un concours national organisé pour la circonstance. Au résultant de ce concours, il y a eu 5 lauréats dont chacun a eu une bourse pour 3 ans d’études à l’Ispric, d’une valeur de 2 250 000 (Deux millions deux cent cinquante) Fcfa. Il s’agit de Mlle Aminata Kébé, en Sciences juridiques et politiques ; Bandiougou Doumbia, Sciences juridiques et politiques ; Moulaye Touré, Sciences de la gestion ; Abdouharmane Mahamadou, Sciences de la communication. En plus, du 2èmeau 5ème au rang, des gagnants au concours ont chacun eu une réduction de 50% à l’Ispric. 30% de réduction du 6ème au 10ème et 10% pour les restes gagnants.
En tout, la cérémonie a eu aussi comme temps fort, la présentation d’un sketch par les étudiants de l’Ispric ; d’un poème et aussi la remise des bourses aux lauréats.
Seydou Karamoko KONE
Les impressions
Aliou B. Fofana, Directeur de la programmation et du développement : «De 1999 à nos jours, l’Institut a développé, au fil des années, un savoir-faire unique en matière d’enseignement supérieur privé en faveur des professionnels du secteur privé et public ainsi que des étudiants du Mali et du monde entier. En plus de la pertinence, de la diversité et de l’efficacité de ses enseignements, l’Ispric accompagne chaque étudiant tout au long de son séjour universitaire et l’aide à devenir entrepreneur de sa vie professionnelle. On a 12 professeurs titulaires chevronnés, des maliens et d’autres pays, des maîtres de conférences et assistants. On forme des professionnels avocats, journalistes, experts comptables, diplomates, consultants…On a comme mission d’œuvrer pour une dynamique d’excellence en formant des élites porteuses de solutions et d’innovations au bénéfice de nos organisations publiques et privées».
Bandiogou Doumbia, lauréat de la bourse : «C’est impressionnant. Je n’ai jamais cru à ça. J’étais surpris vraiment d’avoir une bourse d’étude de trois années à la valeur de 2 250 000 Fcfa. Je remercie infiniment le propriétaire de l’Ispric et ses administrateurs ; et je dis aux autres établissements semblables d’emboîter le pas d’Ispric».
Moulaye Touré, lauréat de la bourse : «Je suis comblé avec ce noble geste de l’Ispric d’offrir 5 bourses à nous les nouveaux bacheliers. Et, le Dg il ne sera pas déçu de nous. Car, nous mouillerons le maillot pour relever les défis».
Fatoumata Koné dite Fatou, étudiante, première année en communication et journalisme : «L’Ispric m’a fait tout. Dès ma première année, j’ai eu des expériences en participant beaucoup à des activités de l’Ispric. La politique des administrateurs de l’Ispric est de former ses étudiants en théorie et en pratique. Donc, j’invite mes cadets dès qu’ils auraient leur Bac de venir préparer leur meilleur avenir à l’Ispric».
Sacko Abdoulaye, étudiant en master communication journalisme : «J’ai fait un témoigne par rapport à mon parcours à l’Ispric. Cet institut m’a bien formé. Alors, j’étais en première année major de ma classe ; ce qui m’a fait droit d’avoir à un cadeau. De même, pour la deuxième d’où j’ai eu une tablette dernière version et cette année également, j’en espère bien. J’ai participé au concours international sur la plaidoirie en droit international humanitaire. Analysez, un communicateur qui arrive à parler de droit, c’est extraordinaire. Si ce n’est pas à l’Ispric, on ne l’aurait pas. Notre équipe a été première nationale ; en plus on est deux étudiants de l’Ispric qui seront à Niamey en novembre prochain pour représenter le Mali. L’Ispric m’a donné beaucoup d’opportunités. J’étais à Kayes pour un publi-reportage, et aussi je m’occuperai avec d’autres camarades du journal en ligne de l’Ispric cette année. Ici, on organise aussi des excursions pédagogiques chaque année pour connaître mieux notre pays et ses diversités culturelles».
Salimata Konaté, étudiante en communication et journalisme : «Aujourd’hui, nous sommes heureux, car on vient de faire notre rentrée solennelle. Ce qui signifie qu’on est de retour en classe, après trois mois de répit. Je suis très fière d’être à l’Ispric. La raison est qu’en suivant les formations de l’Ispric, on est condamné à travailler pour soi-même, pour le pays et le monde entier ; donc, pas de question de chômage. J’encourage les gens à venir découvrir l’Ispric. On a des aînés qui sont passés par l’Ispric et qui honorent notre pays ici ou ailleurs. Qui dit mieux !».
Rassemblés par Seydou Karamoko KONE