Des proches du capitaine Amadou Haya Sanogo auraient réussi à s’évader du camp I dans la nuit de vendredi à samedi. Si les identités des fugitifs n’ont pas encore été dévoilées, ils seraient 9, selon nos sources, dont un civil. Ils avaient tous été arrêtés, accusés de tentative de déstabilisation des institutions.
Comme le général Sanogo, certains d’entre eux étaient en attente de jugement, après une inculpation dans l'affaire des militaires "Bérets rouges".
Le Camp I est supposé être l’endroit le plus sécurisé, et les gendarmes, au dessus de ce genre de suspicion. Mais, en attendant les résultats des traques et dans les jours à venir, on en saura certainement d’avantage. Surtout sur les complicités internes, car, il se dit beaucoup de choses.
AK