Notre confrère du quotidien National L’Essor, Adama Diarra faisait partie des jeunes brillants invités par les Etats Unis d’Amérique pour participer au Sommet Mondial de la Jeunesse sur le Contre terrorisme.
Au cours de cette tournée au pays de l’Oncle Sam, notre confrère Adama Diarra et la dizaine de journalistes à travers le monde ont eu une rencontre avec d’anciens combattants terroristes et des responsables d’ONG qui sensibilisent sur l’extrémisme violent.
«Les repentis disent qu’ils ont rejoint ces groupes à travers les messages postés sur internet par les groupes terroristes à travers le monde. Pour ceux qui sont revenus à la raison après avoir vu la réalité sur le terrain, c’est très difficile de faire marche arrière, surtout quand on est déjà citoyen américain, par exemple, c’est le cas de l’américain d’origine norvégienne, Youssouf Sidik (son nom musulman), qui s’est retrouvé parmi un groupe de combattant proche d’Al-Qaeda», a-t-il écrit à son retour.
En marge de la rencontre, les journalistes ont été briefés sur l’utilisation des réseaux sociaux, notamment Facebook pour promouvoir la paix, tout en sensibilisant les jeunes à s’inscrire dans la voie du dialogue, de la tolérance. Il convient de rappeler que les groupes terroristes ou criminels qui coupent le sommeil au monde entier n’ont plus la possibilité de venir recruter les candidats sur place dans leurs pays respectifs, mais ils profitent des réseaux sociaux (Twitter, Facebook) pour le faire. Ce recrutement virtuel constitue un grand danger pour la sécurité mondiale, selon les experts en sécurité.
«Au siège de l’Onu à New York, la délégation de la presse a aussi rencontré le Sarah Sewall, sous-secrétaire d’État américain des droits de l’homme, Sitian Berger Rosland, le maire d’Oslo, Zineb Benalla et Ahmed Hadji, deux jeunes leaders venus du Maroc et d’Ouganda. Les quatre (04) personnes sont unanimes que les opérations militaires menées contre les groupes terroristes ne sont pas les seuls moyens pour mettre fin à la violence. Il y a un travail de fond qui reste la communication, sensibilisation à travers les familles, les écoles, les médias, les lieux publics. «La force militaire n’est pas la seule solution pour lutter contre l’extrémisme violent».
Le 30 septembre 2015, il y a eu une rencontre au centre de la presse étrangère. Les journalistes ont été briefés sur les différentes méthodes utilisées par la presse pour contrecarrer le terrorisme via les médias et les réseaux sociaux. Contrairement à ce que croient les terroristes, les USA ne sont contre aucune religion, spécifiquement l’Islam.
D’ailleurs, ils donnent la possibilité aux musulmans de pratiquer leur religion où et quand ils veulent. Nous avons même manger dans beaucoup de restaurants «Halal» tenus par des musulmans. Dans le quartier Chelsea, à New York, par exemple, les journalistes se sont rendus dans des restaurants tenus par des Pakistanais. A l’intérieur de ce resto, les clients ont un espace aménagé pour la prière.
Sur le front du restaurant, on peut lire en anglais «We serve halal meat», nous servons de la viande licite. Tout sauf le porc, en un mot. Aux Etats Unis, le droit à la liberté de pratiquer sa religion est une réalité», a conclu Adama Diarra après son retour des USA.
KONDO